Alors que dix communes de la Métropole de Lyon sont exposées aux risques technologiques, 2 000 logements ont pu être sécurisés.
Le Plan de prévention des risques technologiques (PPRT) de la Vallée de la Chimie est le plus important à l'échelle nationale. Il couvre aujourd'hui dix communes du Sud de Lyon, dont six sont concernées par une obligation de mise en sécurité des riverains. Sont notamment concernées Feyzin, Saint-Fons, Solaize et Vénissieux. En six ans, 2 000 logements ont ainsi été sécurisés dans le cadre du volet habitat du PPRT.
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Une enveloppe de 43 millions d'euros
À terme, près de 5 500 logements seront concernés par le dispositif. Au sein du périmètre couvert, l'ensemble des propriétaires ont donc l'obligation de faire diagnostiquer leurs logements. Lorsque c'est nécessaire, ils doivent également effectuer des travaux de renforcement du bâti. Pour les aider dans cette tâche, la Métropole de Lyon a lancé en 2018 le guichet Sécuréno'V. Il s'agit d'un service gratuit d'accompagnement des propriétaires sur les plans technique, administratif, social et financier. La collectivité assiste ainsi les bénéficiaires dans leur maîtrise d'ouvrage.
Une enveloppe de 43 millions d'euros a d'ailleurs été allouée à la réalisation des travaux par les différents acteurs du PPRT. L'Etat participe à hauteur de 40% , soit une somme de 17 millions d'euros. De leurs côtés, la Métropole et la Région ont chacune donné 12 millions et un million d'euros. Les industries de la vallée ont investi, quant à elles, 13 millions d'euros. De plus, l'Etat prend à sa charge l'intégralité du coût des diagnostics des logements. À ce jour, 3 500 diagnostics ont pu être réalisés pour un coût total de 5 millions d'euros.
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Trois types de risques
Grâce au diagnostic de Sécuréno'v, les propriétaires sont informés des travaux à réaliser dans leur logement. Ces derniers diffèrent en effet selon les risques technologiques. Par exemple, pour limiter les effets de suppression liés au souffle d'une explosion, trois types de travaux sont nécessaires : le filmage des menuiseries, leur remplacement et celui des verres. Face aux risques thermiques, consécutifs à un incendie ou une explosion, les matériaux utilisés doivent également être résistants; notamment, les menuiseries doivent pouvoir limiter la propagation du feu pendant au moins deux heures. Enfin, chaque logement doit posséder une pièce de confinement en cas de risques chimiques.
ou alors mieux, faire disparaître ces risques totalement fous... mais pour ça, il faut changer de système économique alors comme c'est trop "dur", on préfère gaspiller, empoisonner, tuer, etc... 😀
Les "anti feux" sont faits avec... des PFAS ? 😀
Dites, 5 000 000 € pour 3500 diagnostiques, ça fait 1400 € le travail... impressionnant non ? ;D
Ce monde est une bouffonnerie. Ne participons plus.