Fermé en novembre pour des questions techniques, le petit local prévu pour 91 personnes en recevait plus de 500, ce qui mettait leur sécurité en péril.
La salle de prière des Pyramides n'est plus. Fermée, et murée, depuis novembre, elle a été détruite hier par la municipalité de Vénissieux. Une décision purement technique, qui n'entre pas dans le cadre de l'état d'urgence et de la chasse aux mosquées et salles de prière salafistes post 13 novembre.
Allahu al musta3an la mosquee de la pyramide a étais démolie aujourd'hui Ça fais trop mal au coeur SubhanaLah ((( pic.twitter.com/kBLWILjszY
— Umm AbdiLah (@ummAbdiLah) 16 Décembre 2015
Pas une mosquée salafiste
Simple local technique municipal de l'avenue Vladimir Koumarov, le lieu était géré par l'association Bilal. Il était utilisé comme salle de prière, parfois par plus de 500 individus quand sa capacité maximale était de 91 personnes. C'est ce point précis qui est à l'origine de l'arrêté municipal pris le 19 novembre 2015. Lequel met en avant ces préoccupations sécuritaires pour justifier la fermeture.
Cette décision n'est donc aucunement liée à des soupçons de radicalisation religieuse ou de lien avec des mouvances salafistes, comme avait tenu à le préciser la maire PCF de la ville, Michèle Picard.