Image d’illustration d’un chariot élévateur. © Mehmet Akif Gündüz – Pexels

Vénissieux : un bloc de béton atterrit dans leur jardin, ils réclament réparation

Suite à la chute d'un bloc de béton de deux tonnes dans leur jardin, un couple vénissian demande la reconnaissance d'un préjudice moral.

Le 6 mars dernier, la famille Belkhayat a vécu une journée particulière, selon Le Progrès. Alors qu'il travaille depuis son domicile, Chams-Ddine sort faire une course avec son fils de 9 ans. Sa femme, restée à la maison, l'appelle dix minutes plus tard et lui dit avoir ressenti comme un tremblement de terre. Mais il n'en est rien. Un bloc de béton de deux tonnes vient d'atterrir dans leur jardin.

La famille demande 5 000 euros

L'incident aurait été causé par une erreur de manipulation d'un salarié de Saimlease. Voisine du couple vénissian, la société est spécialisée dans la location et vente de chariots élévateurs. "Lorsque nous sommes rentrés, un salarié de Saimlease m’attendait devant la maison. Il m’a dit avoir fait tomber quelque chose dans notre jardin. Naïvement, je pensais à une palette, pas à un bloc de béton", a confié Chams-Ddine au Progrès. L'employé lui aurait indiqué ne pas avoir fait exprès.

Après l'accident, des experts se sont donc rendus sur place pour constater les dégâts. Mais le père de famille réclame "un accord qui stipule l'interdiction, pour Saimlease, de manœuvrer à moins de trois mètres de ma palissade". Il demande également à l'entreprise la somme de 5 000 euros au titre du préjudice moral. Sa femme et ses trois enfants ne se sentent plus en sécurité. En particulier, son fils de 9 ans, atteint d'autisme, ne comprend pas ce qu'il s'est passé. Le bloc de béton aurait atterri sur son terrain de jeu. "Pour lui, cet objet n’a tout simplement rien à faire là. Ça lui déclenche de nombreuses crises".

De son côté, la société Saimlease assure que "cet accident n'a causé que du dégât matériel". Selon le directeur général, "personne ne peut rien faire tant que les rapports des deux cabinets indépendants ne sont pas tombés". Chams-Ddine Belkhayat se dit toutefois prêt à aller au bout de ses démarches.

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