L'action en référé menée par Laurent Wauquiez, le président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, et Christophe Guilloteau, le président du conseil départemental du Rhône, contre la vente des parts de l'État dans l'aéroport de Lyon a été rejetée ce jeudi par le tribunal administratif de Paris.
Ce jeudi, le tribunal administratif de Paris a rejeté l'action en référé déposée en juillet dernier par le conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes et le département du Rhône après l'annonce du repreneur des parts de l'État dans l'aéroport Lyon-Saint-Exupéry.
Laurent Wauquiez et Christophe Guilloteau, à l'origine de ce référé, souhaitaient annuler la décision prise par le ministère de l'Économie et des Finances. "Il ne s'agit pas de contester le lauréat, mais bien la procédure, qui a été viciée et n'a pas été conforme au cahier des charges, avec une décision parisienne qui va à l'encontre de l'intérêt des territoires", avait précisé la région.
De son côté, Emmanuel Macron avait insisté sur le fait que "jamais une procédure de ce type n'a autant été faite en concertation avec les collectivités. Nous les avons associées à tous les stades de la procédure". Il avait aussi indiqué à Laurent Wauquiez "qu'il était présent à la réunion consacrée à la validation du cahier des charges, qu'il avait contribué à sa rédaction, ainsi que l'ensemble des actionnaires locaux. Et ce cahier des charges, nous l'avons respecté".
Le 28 juillet dernier, le même ministère avait annoncé la vente des parts de l'État dans l'aéroport de Lyon (60%) à Vinci associé à la Caisse des Dépôts et Prédica pour la somme de 535 millions d'euros.