Aéroport
©ERIC CABANIS / AFP

Vente de l'aéroport Saint-Exupéry : six candidats ont déposé une offre

Ce lundi 4 juillet, six consortiums ont déposé des offres pour l'aéroport de Lyon. Parmi eux, deux Français sont les favoris des barons locaux. Que ce soit Gérard Collomb, Laurent Wauquiez et Jean-Michel Aulas.

Selon Les Échos, six consortiums ont déposé des offres ce lundi auprès de l'Agence des participations de l'État pour la reprise de l’aéroport Saint-Exupery. Cinq ont postulé pour l'aéroport de Lyon, mais aussi de Nice. Il s'agirait de Vinci Airport associé à la caisse des Dépots et au Crédit Agricole. Un candidat qui serait le favori de Gérard Collomb.

Mais aussi du consortium formé par le fonds d'investissement français Ardian propriétaire de l'aéroport de Londres-Luton associé avec les acteurs locaux Siparex, Groupama, Apicil, Crédit Agricole CE qui bénéficie aussi de soutiens locaux non financiers d'Adecco d'April, de Martin Belaysoud et de Vicat. Un consortium soutenu par le président de l'Olympique lyonnais Jean-Michel Aulas.

Le groupe français Meridiam a lui aussi présenté une offre en association avec le groupe espagnol de BTP Ferrovial. Le holding Atlantia, qui appartient au groupe Benetton. Le groupe turc Limak qui pourrait s'allier avec le fonds français Cube depuis le retrait de son ancien partenaire, l'aéroport de Genève. Enfin l'investisseur australien Macquarie aurait aussi déposé une offre en association avec le holding FFP qui appartient à Peugeot.

Toujours selon les Échos les parts de l'État Français qui représentent 60% du capital pourraient être vendu entre 500 et 800 millions d'euros soit 13 à14 fois l'Ebitda.

Cette après-midi Laurent Wauquiez a affiché sa préférence quant au repreneur en marge de sa visite d'un nouveau bâtiment de l'école Centrale Lyon : “Mon souhait que ce soit une entreprise et un consortium qui défende les intérêts de notre région et ceux de notre pays. Dans cet appel d'offres, on a la chance d'avoir des repreneurs français qui sont en lien avec celles de la région. Aujourd'hui, ce n'est plus Paris qui fait la loi en Auvergne-Rhône-Alpes. On veut des repreneurs locaux qui portent haut les couleurs de la région et qui ont des racines en Auvergne-Rhône-Alpes.” Sur les six candidats, seuls les consortiums menés par Vinci et par Ardian sont totalement français.

La décision finale devrait être connue durant le mois d'août prochain.

Retrouvez dans l'édition de juillet-août de Lyon Capitale, notre article consacré à la privatisation de l'aéroport Lyon-Saint-Exupéry.

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