Vente du Rafale au Qatar : l'aéroport de Lyon dans la balance ?

François Hollande a assisté ce lundi à la signature de la vente de rafales au Qatar. Une vente qui aurait pu être scellée en échange de quelques contreparties comme l'ouverture de lignes entre Doha et Lyon. Si François Hollande dément tout lien avec la vente de l'avion de Dassault, il ne balaye pas totalement la possibilité de voir des autorisations de lignes accordées au Qatar.

Ce lundi, François Hollande s'est rendu à Doha, pour assister à la signature de la vente de 24 avions de combat Rafale au Qatar. Une vente pour un montant de 6,3 milliards d'euros, très attendue et qui montre l’intérêt désormais porté à l'avion de Dassault, après que celui-ci a été vendu à l’Égypte et que l'Inde a répété à plusieurs reprises ses intentions d'acquisition.

Mais cette vente aurait des contreparties susceptibles de toucher Lyon, et plus précisément son aéroport. L'une des conditions pour sceller la vente pourrait être l'ouverture de droits de trafic pour Qatar Airways, avec l'aéroport de Nice, et celui de Lyon. La compagnie nationale qatarie réclame en effet depuis longtemps l'ouverture d'autres liaisons avec la France pourrait ainsi se voir accorder plusieurs liaisons hebdomadaires, selon les informations des Echos.

Contacté par Lyon Capitale, l'Elysée dément avoir fait de l'ouverture de droits de vol une contrepartie à la vente des rafales au Qatar.

Pas de lien, mais...

Depuis Doha, le président de la République a également nié tout lien entre l'ouverture éventuelle de lignes aériennes pour Qatar Airways et la vente des Rafales. "Ce contrat n'a pas fait l'objet de négociations sur d'autres sujets que l'avion Rafale et des matériels qui doivent l'équiper", a affirmé François Hollande en marge de la signature du contrat. Pourtant, le chef de l’État ne balaye pas explicitement l'ouverture de nouvelles lignes entre Doha et les régions française.

"Je pense à l'aéroport de Nice et à celui de Lyon. Mais ça n'a pas de rapport avec ce que nous faisons ici. Mais il est assez légitime que nous ayons des discussions, des négociations pour que des lignes aériennes puissent être ouvertes en faveur de pays qui permettent aussi d'acheminer un grand nombre de touristes, et nul doute que les villes de Nice et de Lyon sont particulièrement demandeuses de ce type d'attributions", a précisé François Hollande.

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