Ce vendredi 17 mars, la Métropole de Lyon a présenté son plan de développement du covoiturage du quotidien.
Après l'échec de l'aire de covoiturage du quai Gailleton, la Métropole de Lyon n'abandonne pas et continue de pousser pour développer le covoiturage sur le territoire.
Accompagnés des maires de Dardilly et de la Tour de la Salvagny, Bruno Bernard et Jean-Charles Kohlhaas, respectivement président de la Métropole de Lyon et vice-président en charge des déplacements, ont présenté une nouvelle aire sur le secteur de La Brochetière à Dardilly. Pour 473 000 €, l'aménagement situé au rond-point de la RN7 dispose de 42 places de parking réservées au covoiturage, d'un abri, un banc et bientôt d'une consigne à vélo sécurisée. Des bornes de recharge pour véhicules électriques ainsi qu'un système de vidéosurveillance seront également installés.
"Sur la M6, il y a en moyenne 1,1 personne par voiture. Si on arrive à passer à 1,3 personne par véhicule, on enlève 25 000 voitures par jour de l'axe"
Jean-Charles Kohlhaas, vice-président de la Métropole en charge des déplacements
"Cette aire connait un vrai succès depuis son ouverture, elle correspond à un vrai besoin", juge Rose-France Fournillon. Si l'objectif de l'exécutif métropolitain est de libérer Lyon de la voiture, Bruno Bernard le reconnaît : "Plus on s'éloigne du cœur de l'agglomération, plus elle est encore indispensable." Covoiturage et autopartage trouvent ainsi leur plein potentiel sur ces territoires. "Sur la M6, il y a en moyenne 1,1 personne par voiture. Si on arrive à passer à 1,3 personne par véhicule, on enlève 25 000 voitures par jour de l'axe", détaille Jean-Charles Kohlhaas.
Verbalisation sur les voies réservées au second semestre
La majorité s'emploie ainsi à favoriser et inciter les usagers à covoiturer via la création de telles aires, entre autres. La création des voies réservées sur l'axe M6-M7 en 2020 s'inscrit elle aussi dans ce dispositif incitatif. La verbalisation devrait être mise en place au second semestre 2023, "nous avons déjà l'équipement, il ne manque plus que l'autorisation de l'Etat pour que nous utilisions les images", se félicite le vice-président aux déplacements. La plateforme En Covoit' Grand Lyon a également pris un coup de jeune, maintenant opérée par l'entreprise Karos. Elle permet notamment d'accéder à la prime covoiturage de l'Etat. 50 € pour un premier trajet de cinq à 30 kilomètres, et 50 € au bout du dixième trajet.
600 trajets en une semaine
"Nous avons environ 11 000 personnes inscrites sur le service En Covoit' Grand Lyon, explique Hortence Riaux de Karos. En une semaine plus de 600 trajets ont été effectués." A noter que les trajets doivent avoir pour point de départ ou d'arrivée, l'agglomération lyonnaise. La Métropole de son côté a elle aussi ouvert une enveloppe de 150 000 € pour réduire le coût des trajets. A titre d'exemple, pour un trajet entre Givors et La Doua à Villeurbanne (32 km), le conducteur recevra 3,20 €, mais le passager ne déboursera que 70 centimes. Mieux, un abonné TCL bénéficiera de la gratuité pour un trajet de moins de 30 km.
En 2023, la Métropole table sur un total de 100 000 trajets réalisés. A terme, elle souhaiterait déléguer la gestion du covoiturage à Sytral Mobilités, afin de regrouper tous les modes de déplacements proposés sur le territoire au sein d'une même application.
Et si on ne construit pas de téléphérique on économise 600k/euros ! Vu les aides versées pour acheter des véhicules normés, il ne leur reste que le covoiturage. On ne va pas loin !
Le covoiturage, un des maillons de la mobilité. À utiliser sans modération et à étendre sur le territoire du nouveau Rhône.
Encore une fois un article mal relu: " l'air de covoiturage". UNE airE de covoiturage (et UN air de musique)! L'orthographe change totalement le sens.