De nombreux passants n'ont pu éviter la chute.
A l'hôpital Edouard Herriot en milieu d'après-midi, l'afflux de patients aux urgences commençait seulement à faiblir. Le pavillon A des urgences traumatologiques a accueilli plus de 130 patients en quelques heures. La direction des hospices civils de Lyon a déclaré que l'activité hospitalière avait été doublée, voire plus. Une ambulancière explique : " il y a les blessés à cause du verglas et cela s'ajoute aux urgences habituelles... " Une femme médecin à l'accueil des urgences répète au téléphone : " Depuis ce matin, c'est Beyrouth ! " Des entorses, des fractures de la jambe, du bras, du col du fémur, des traumatismes crâniens.... Et les patients sont des jeunes comme des vieux. Bref, le verglas n'a épargné personne.
Les ambulanciers ont été débordés par les appels et vers le milieu de la matinée, ils manquaient de brancards. Une jeune ambulancière explique qu'ils ont dû installer certains patients sur des chaises, tellement c'était la panique. " On a attendu presque deux heures dans le hall pour pouvoir libérer des brancards. " Dans les couloirs, des patients attendent patiemment qu'on s'occupe d'eux. Certains quittent déjà l'hôpital avec des béquilles et un plâtre. Malgré une grève du personnel urgentiste, toutes les équipes médicales sont sur le pied de guerre et font leur maximum pour gérer au mieux les transferts et les lits disponibles. Avec un peu d'inquiétude, ils redoutent la météo de la soirée et de la nuit à venir.
Marine Badoux
Les commentaires sont fermés