L'adjointe à la culture de la Ville de Lyon a été victime d'un vol à la roulotte dans le 2e arrondissement.
Mardi en fin de journée, l'adjointe à la culture de la Ville de Lyon, Nathalie Perrin-Gilbert, a été victime d'un vol à la roulotte rue Delandine a appris Lyon Capitale auprès de l'élue, confirmant une information de Lyon Mag. Elle indique par ailleurs avoir déposé plainte.
Le ou les individus ont brisé la vitre de son véhicule et lui ont dérobé son sac à dos et son ordinateur portable. Une enquête a été ouverte.
Paillard va bien venir défendre son gourou. Bagnon, vélo volé et NPG vol à la roulotte, un comble pour une élu sectaire !
"gourou" "sectaire"... le tout sans aucun début d'argument de quoi que ce soit...
Reste à savoir si ce vol d'ordinateur est une "commande", et "pourquoi cette élue a oublié un tel objet dans sa voiture".
Egalement se demander comment LyonMag peut avoir accès à ce genre de dépôt de plaintes... 😀
Dj'ANus sort de ce corps!! et F'errare humanum est (l'erreur est humaine,mais à force ce n'est plus une erreur, une paranoïa ?) il nous faut regarder ce qu'il y a de beau...Jacques Brel
Derrière la saleté s'étalant devant nous
Derrière les yeux plissés et les visages mous
Au delà de ces mains ouvertes ou fermées
Qui se tendent en vain ou qui sont poing levé
Plus loin que les frontières qui sont de barbelés
Plus loin que la misère il nous faut regarder
Il nous faut regarder ce qu'il y a de beau
Le ciel gris ou bleuté, les filles au bord de l'eau
L'ami qu'on sait fidèle, le soleil de demain
Le vol d'une hirondelle, le bateau qui revient
L'ami qu'on sait fidèle, le soleil de demain
Le vol d'une hirondelle, le bateau qui revient
Les animaux malades de la Peste Livre VII, Fable 1
Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La Peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom)
Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,
Faisait aux animaux la guerre.
Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :
On n'en voyait point d'occupés
A chercher le soutien d'une mourante vie ;
Nul mets n'excitait leur envie ;
Ni Loups ni Renards n'épiaient
La douce et l'innocente proie.
Les Tourterelles se fuyaient :
Plus d'amour, partant plus de joie.
Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,
Je crois que le Ciel a permis
Pour nos péchés cette infortune ;
Que le plus coupable de nous
Se sacrifie aux traits du céleste courroux,
Peut-être il obtiendra la guérison commune.
L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents
On fait de pareils dévouements :
Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence
L'état de notre conscience.
Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons
J'ai dévoré force moutons.
Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense :
Même il m'est arrivé quelquefois de manger
Le Berger. Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense
Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi :
Car on doit souhaiter selon toute justice
Que le plus coupable périsse.
- Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ;
Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;
Et bien, manger moutons, canaille, sotte espèce,
Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur
En les croquant beaucoup d'honneur.
Et quant au Berger l'on peut dire
Qu'il était digne de tous maux,
Etant de ces gens-là qui sur les animaux
Se font un chimérique empire.
Ainsi dit le Renard, et flatteurs d'applaudir.
On n'osa trop approfondir
Du Tigre, ni de l'Ours, ni des autres puissances,
Les moins pardonnables offenses.
Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins,
Au dire de chacun, étaient de petits saints.
L'Ane vint à son tour et dit : J'ai souvenance
Qu'en un pré de Moines passant,
La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense
Quelque diable aussi me poussant,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
A ces mots on cria haro sur le baudet. Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue
Qu'il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable !
Rien que la mort n'était capable
D'expier son forfait : on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.