Marc Grivel, président du groupe Synergies au conseil métropolitain, est l’invité de 6 minutes chrono. Il revient sur la fronde qu’il mène avec 46 maires de la métropole de Lyon contre la gouvernance des écologistes.
Dans la métropole de Lyon, la rentrée politique est marquée par la fronde des maires contre la gouvernance de la majorité écologiste au conseil métropolitain. Elle a pris la forme d’une tribune signée par 46 maires de la métropole de Lyon. Pour Marc Grivel, cette colère a commencé avec la présentation du plan d’investissement de la métropole : “on a vu arriver, après un document vague en janvier 2021, aucun investissement dans les communes”.
Collomb et Bernard dos à dos
Opposant historique à la création de la métropole de Lyon qui s’est substitué au Grand Lyon, Marc Grivel regrette la disparition d’une règle tacite de répartition de l’enveloppe d’investissement entre projets lyonnais, métropolitains et communaux. La fronde des maires pose aussi un conflit de légitimité entre deux collectivités, la métropole et les maires, élus au suffrage universel direct sur un même territoire. “C’est une vraie erreur politique d’avoir créé deux légitimités qui s’affrontent”, peste Marc Grivel qui renvoie dos à dos Gérard Collomb, à l’origine de cette loi, et Bruno Bernard qui l’applique.
Marc Grivel admet aussi que les maires ne peuvent pour l’instant pas mettre à exécution leur menace de quitter la métropole :“évidemment il n’y a pas de clauses de sortie (…) le fait de nous avoir mis à l’écart c’est une façon de nous sortir de la métropole. Bruno Bernard nous a mis sur le bord de la touche”.
Lire aussi : Le torchon continue de brûler entre de nombreux maires, mécontents, et la Métropole de Lyon
".............C’est une vraie erreur politique d’avoir créé deux légitimités qui s’affrontent”..........."
ha ha ha. Voilà ce que ça donne vos versions de "démocratie représentative". 😀
Il n'y a qu'une seule et unique démocratie : dêmos («le peuple») + krátos («la puissance, le pouvoir»)
donc tout l'enfumage de "démocratie" actuel, c'est bien tout sauf le pouvoir au peuple.
L'avenir est à la démocratie réelle directe, avec élévation du niveau de connaissances de chacun.
Le reste est illusion.
La solution passe par la création de communes nouvelles aux dimensions des circonscriptions de la METROPOLE
vous n'avez pas peur qu'en faisant grossir les communes, cette échelle n'éloigne pas encore plus le citoyen du pouvoir ?
(citoyen qui n'a déjà plus d'illusion sur son impact sur la démocratie représentative ?)