Michel Sorine, patron d'ExtraSports, organisateur de la mythique SaintéLyon est l'invité de 6 minutes chrono. 16 000 coureurs sont attendus, samedi 27 novembre, sur l'un des huit formats de course proposés.
C'est un mythe. Une légende de la course à pied nature (hors stade). Depuis 1951, le raid extrême, disputé de nuit, en hiver, sur une distance d’une soixantaine de kilomètres se confond avec celle de la course à pied moderne.
"Que de chemin parcouru depuis l’époque ou les organisateurs du "Cyclotourisme Lyonnais" se frayaient un passage parfois à ski (les hivers étaient plus rudes, alors…), au milieu de la neige et des ronces, avec une poignée de courageux randonneurs, quelque part au dessus de Sainte-Catherine." expliquent les organisateurs.
Première : un live durant la SaintéLyon 2022
En mars dernier, la SaintéLyon enregistre un renfort de taille avec comme nouveau partenaire équipementier ASICS au rang de Partenaire Titre pour les 3 prochaines éditions (2021, 2022, 2023). Ce « naming », niveau de partenariat le plus élevé, est une première pour la doyenne des courses d’ultra en France (67ème édition). Une chose "inespérée" dans ce contexte de Covid, se réjouit dans "6 minutes chrono" Michel Sorine, le grand patron d'ExtraSports, coordinateur de la SaintéLyon, "La marque est ultra emblématique du trail, c'est celle qui vend le plus de chaussures de trail au monde. Grâce à eux, on a pu déployer des tas d'activation, je pense à une reconnaissance officielle, des conseils distillés par un coach professionnel, un live durant la course. des tas de nouveautés qu'on n'aurait pas pu faire seuls."
Attirer plus d'élites internationales
Si ce partenariat permet à l'équipementier sportif japonais de dynamiser ses actions et sa visibilité dans le trail running, pour la SaintéLyon, cela pourrait aussi lui permettre de grandir à l'international.
"On peut encore grandir en termes de notoriété internationale. En fin de saison, on n'est pas idéalement situé dans le calendrier des élites. On aimerait avoir peut-être un plateau d'élites mieux fourni." Et d'ambitionner de "développer une participation internationale plus conséquente".
Sur l'aller retour LyonSaintéLyon, 156 km, la formule ultra de 156 km et 4 400 m D+, on assistera sans doute à une belle rivalité sportive entre Grégoire Curmer, vainqueur de la Diagonale des Fous 2019, Arthur Joyeux Bouillon, 3e sur la TDS 2021 et le vainqueur sortant Alexandre Boucheix.
15 coureurs avec une cote Itra de + 800 points
Cette rivalité sportive attire les élites. Les primes aussi. La SaintéLyon a été l'une des premières courses à en proposer aux lauréats hommes et femmes.
mais de l'avis de Michel Sorine, les coureurs ne viennent pas pour l'argent. "Comme disait Cédric Fleureton, vainqueur en 2019, c'est une telle exposition médiatique de gagner la SaintéLyon, il y a tellement de retombées d'ordre de la notoriété que rien que ça, ça vaut le déplacement."
Cette année, a calculé Michel Sorine, il y a plus de 15 coureurs inscrits avec une cote Itra (qui permet d'évaluer la performance d'un coureur) de plus de 800 points, à savoir un niveau international.
La SaintéLyon en chiffres
- 65% de sentiers
- 35% de bitume
- 8 formats de course nocturne (13km, 23km, 45km, 78 km (solo, relais 2, relais 3, relais 4) et 156km)
- 900 bénévoles
- 17 000 coureurs
- 23 partenaires (dont Asics, partenaire titre, et la région Auvergne-Rhône-Alpes, partenaire principal)
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