Une grande partie des récoltes dans les Coteaux-du-Lyonnais, le Côte-rôtie ont été détruites par le gel dans la nuit du 7 au 8 avril. Dans les vergers de pêche de vigne de l'ouest lyonnais, c'est aussi la désolation. Le secteur agricole demande "un plan Marshall" pour l'agriculture. Le Premier Ministre devrait faire de nouvelles annonces ce jeudi. Pour l'agriculture.
"Il faut des solutions financières rapides, comme pour la crise sanitaire", clament les agriculteurs. "La trésorerie, c'est tout de suite qu'il nous la faut, il ne faut pas décourager les jeunes", lançaient-ils aux élus mardi lors d'une rencontre dans le Rhône. Lyon Capitale.fr vous avait proposé un reportage sur les dégâts, considérables, dans les vignes, dans les cultures, du département du Rhône.
Le gouvernement n'a pas le choix. Il doit bouger. "La France a besoin de ses agriculteurs, la France aime ses agriculteurs. Nous serons toujours à leurs côtés", a lâché Jean Castex ce mardi à l'Assemblée nationale. Ce samedi, le Premier ministre sera en Occitanie, dans l’Aude, l’Hérault et les Pyrénées-Orientales. D'après Le Parisien, de nouvelles mesures de soutien devraient être annoncées. "C’est un gros sujet qui nous inquiète, qui nous préoccupe même beaucoup", a murmuré au Parisien les conseillers du Premier Ministre.
Dans le Lyonnais, les pêches sont touchées à près de 100%
"Il faut un Plan Marshall (pour le monde agricole) pour une catastrophe d'une aussi grande importance", clame Gérard Bazin, le président de la chambre d'agriculture du Rhône. Dans le Lyonnais, le constat est terrible. "Les pêches sont touchées à près de 100 %, les rares fruits épargnés seront de mauvaise qualité et ne pourront pas être commercialisés, explique Patrick Reynard, président de la coopérative SICOLY (80 salariés) dans l'ouest lyonnais. Les abricots sont détruits à 100 %, les productions de pommes, de poires sont partiellement épargnées sur certains secteurs. Il reste des petits volumes. Les fruits qui restent sur les arbres sont souvent des fruits de 2e catégorie". Lire notre reportage ICI.
Quand on examine les températures du mois de mars, ce qui arrive était inévitable.