Après le 7e arrondissement de Lyon, la métropole a étendu son expérimentation de composteurs publics à Villeurbanne. 240 points de collecte sont déjà en service.
Bruno Bernard, président écologiste de la métropole de Lyon, et Cédric Van Styvendael, maire PS de Villeurbanne, ont inauguré, ce vendredi matin, le réseau de bacs à compost villeurbannais. Depuis le mois de septembre, la collectivité a déjà installé 240 points de collecte des déchets alimentaires. "L'objectif est d'en installer 300 à terme. Ils seront à 150 mètres maximum de chaque Villeurbannais, c'est que nous avons identifié comme un élément déclencheur pour les usagers", souligne Cédric Van Styvendael. Aujourd'hui, 110 000 des 150 000 habitants de la commune sont à proximité d'un composteur installé sur la voie publique. Pour les habitants qui résident dans des maisons, la métropole propose des bacs individuels.
1o0 tonnes en novembre
"Nous constatons une hausse du tonnage depuis le mois de septembre. Nous avons commencé à quatre tonnes par semaine et nous sommes à 23 tonnes aujourd'hui. Sur le mois de novembre, nous aurons collecté 100 tonnes", annonce le directeur régional de Pizzorno, l'entreprise qui assure la collecte des déchets. Villeurbanne est le deuxième site d'expérimentation du compost à grande échelle dans la métropole de Lyon. "C'est simple donc ça marche. C'est l'écologie du quotidien. Villeurbanne a battu le record du 7e arrondissement", se réjouit Bruno Bernard, président de la métropole et usager des bacs publics de Villeurbanne. Le surcoût de la collecte est chiffré à un peu plus d'un million d'euros dont la moitié est prise en charge par l'Ademe (l'Agence de la transition écologique).
Élargissement progressif
La métropole va élargir l'expérimentation à cinq communes de l'Ouest lyonnais dans les prochaines semaines : Craponne, Champagne-au-Mont-d'Or, Dardilly, Écully et Sainte-Foy-lès-Lyon. Trois arrondissements lyonnais passeront aussi au compost en 2023. Les déchets alimentaires collectés sont ensuite transformés en engrais sur des sites de valorisation. La métropole va en ouvrir un nouveau à Rillieux-la-Pape sur 4 000 m2. "Ces déchets retournent quand ils étaient incinérés avant. C'était une aberration. Nous pourrions nourrir sans engrais les sols agricoles sur un rayon de 50 kilomètres autour de Lyon avec du compost", souligne Isabelle Petiot, vice-présidente de la métropole en charge de la réduction et du traitement des déchets.
Les Gaspard à longue queue vont être ravis , on pourrait les croiser avec leurs cousins parisiens
Vous pensez que les rats vont avoir ainsi table ouverte ? Pourtant la boite en fer de cette multinationale qui gère ce système, semble bien hermétique.
Votre argument est donc "vu de votre campagne sans connaître le terrain" ?
Monsieur qui connait tout ,sans connaître le terrain" ? connait visiblement très mal cet animal doté d'une intelligence supérieure , il avaient rongés mon composteur épais de 1 cm , trou de 10 cm, isolé sur une dalle béton, qui débordait sur le composteur puis nichés à l'intérieur ; depuis plus de compost.
Une fois encore l'art de la communication a frappé.
Non ce ne sont pas des bacs à compost mais de simple bac d'apport volontaire de déchets alimentaires. C'est sur dit comme cela c'est moins vendeur mais c'est la réalité. Pour devenir du compost ces déchets vont devoir être mélangés à un structurant (généralement des déchets verts broyés) puis seront compostés pendant plusieurs mois puis enfin être criblés avant de devenir un compost utilisable. Avec 1t de déchets alimentaires, on obtient de l'ordre de 300 à 350 kg de compost. Pour amender un hectare il faut au moins 10 t/an de compost soit l'équivalent de 33 t/an de déchets alimentaires. Bref avec leur 100 t/mois, c'est juste 36 ha qui pourront être amendés. Pas besoin d'un rayon de 50 km pour écouler cette production.
Une collecte moyennement efficace permet de recueillir 40 kg/an pour un habitant donc les 100 t/mois soit 1 200 t/an c'est l'équivalent de 30 000 hab. Si le 7ème atteignait cette moyenne la collecte serait de 275 t/mois.