Mardi 21 décembre, les collectifs Jamais sans toit et Renan sans toit organisent un rassemblement pour demander l'hébergement d'enfants scolarisés à Villeurbanne et à la rue.
Depuis le 17 décembre, le gymnase de Cusset est occupé par des parents d'élèves et des enseignants. Ils y logent les familles de 29 enfants des écoles villeurbannaises, sans domicile.Pour alerter sur leur situation, les collectifs Renan sans toit et Jamais sans toit, appellent à se rassembler devant la Direction départementales de l'emploi, du travail et des solidarités (DDETS) à Villeurbanne à 14h30.
"L’occasion de réaffirmer avec force le caractère inconditionnel du droit à l’hébergement d’urgence consacré par la loi, de rappeler l'intérêt supérieur de l'enfant et d’interpeller les pouvoirs publics sur ces situations intolérables", rapporte les collectifs dans un communiqué. Ils demandent à la préfecture de prendre en charge ces familles, en hébergement d'urgence, et à défaut à la mairie de Villeurbanne, de "payer des nuits d'hôtel jusqu'à la prise en charge de l'Etat". Ils affirment avoir sollicité une audience auprès de Christel Bonnet, directrice départementale de la DDETS et Cédric Van Styvendael, maire de Villeurbanne.
Vendredi 17 décembre, l'édile a répondu à l'occupation du gymnase par communiqué et dans une lettre adressées aux collectifs mobilisés. "Je comprends et partage la vigilance citoyenne et la nécessité de mise à l’abri de ces familles. Pour autant, je ne peux cautionner l’occupation d’un équipement municipal qui n’est pas destiné à l’hébergement d’urgence et se situe en dehors de tout dispositif d’accompagnement adapté", a-t-il affirmé, sans répondre à l'incitation de payer des nuits d'hôtel. En octobre 2020, la Ville a signé la déclaration des droits des personnes sans-abri de la Fondation Abbé Pierre.
Cédric Van Styvendael, maire de Villeurbanne, débordé sur sa gauche. Villeurbanne capitale du TNP ou du THC !