Les pompiers l'ont cherché sous les eaux jusqu'à la tombée de la nuit.
En moins de deux mois, c'est le troisième accident de ce type près du parc de la Feyssine à Villeurbanne, rappelle Le Progrès. Ce vendredi, un homme de 20 ans n'a pas su mesurer le danger et s'est baigné dans le Rhône en fin de journée. Accompagné par une amie restée sur les berges, il aurait été emporté dans le fond du fleuve par les remous.
Malgré une alerte rapidement donnée, les pompiers plongeurs n'ont pas retrouvé le nageur et ont dû interrompre les recherches à la tombée de la nuit. En mai puis en juin dernier, deux adolescents étaient victimes de noyade à ce niveau du Rhône, où il est pourtant rappelé que la baignade est strictement interdite en raison des courants, qui ne sont pas forcément visibles en surface depuis les berges.
A Lyon, ces noyades cache une lacune importante. A grand renfort de publicité et de bons classements au niveau international, les édiles passent sous silence la gestion des piscines sur l'agglomération. Celle de Gerland a failli fermer et ne restera ouverte au public que jusqu'en 2018. Même l'ouverture de nouveau Rhône n'a pas comblé cette lacune: file d'attente, horaire limité, tarif élevé, fermeture impromptu pour raisons techniques, sécuritaire, personnel... Or, certaines villes envisagent l'ouverture de bassins sécurisés dans le lit des rivières. Paris même prévoit cette possibilité pour les jeux olympiques. Lyon bien lotie, avec le Rhône et la Saône devrait en prévoir la création en saison chaude.