Deux jours après une nouvelle nuit de violence à Rillieux-la-Pape, le groupe d'opposition LFI-PCF réagit. Il réclame le retour de la police de proximité ainsi qu'un travail sur la cohésion et la prévention.
Le choc est encore grand après les deux nuits de violences à Rillieux-la-Pape, jeudi 31 octobre et vendredi 1er novembre. Après le maire Horizons de la commune, c'est le groupe d'opposition "Rillieux, c'est vous" qui s'est exprimé par communiqué de presse. Ses trois membres encartés à la France Insoumise et au Parti communiste pour deux d'entre eux ont condamné "fermement les violences et dégradations".
Pour le retour de la police de proximité
Afin de se prémunir de tels faits de violences, les trois élus d'opposition demandent un renfort des effectifs de police, alors "qu’il n’y a plus de policiers nationaux après 18h00 à Rillieux-la-Pape depuis 2022", rappellent-ils. A l'époque, des unités avaient déménagé vers Villeurbanne. Une distance qui entraîne "un temps d’intervention plus long que s’ils étaient stationnés à Rillieux-la-Pape", estiment les opposants.
En complément de la présence renforcée de policiers nationaux, ils réclament le retour de la police de proximité. Elle représente selon eux "un élément incontournable pour rétablir le lien et la confiance entre la population et la police et apaiser la vie quotidienne".
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La cohésion et la prévention, l'autre réponse à la violence
Mais selon ce groupe, le volet sécuritaire n'est pas la seule réponse à apporter. Il doit être tenu par "les autres piliers de cohésion et de prévention", estiment les élus, qui regrettent le faible nombre d'éducateurs de rue. Ils réclament donc plus de moyens pour les services publics, les enseignants et pour les accompagnateurs associatifs, culturels et sportifs.