Depuis plusieurs mois, les policiers de la Ville de Lyon sont formés à la détection et à la prise en charge des victimes de violences conjugales.
En ce vendredi 25 novembre, journée internationale des violences faites aux femmes, la Ville de Lyon a présenté son dispositif de formation à destination des policiers municipaux. L'objectif, former les agents à la prise en charge des victimes de violences conjugales. Pour l'instant, 90 agents ont bénéficié de ce dispositif.
"Mettre des mots sur des comportements"
"On prend conscience que l'on a un pouvoir de détection, explique Justin, l'un des 90 agents formés. Et d'ajouter : ce n'est pas un exercice facile au départ." Si la prise en charge des victimes est le principal sujet de la formation, la détection des comportements de prédateurs et la connaissance des profils psychologiques font également parties du dispositif. Aujourd'hui on sait ce qu'est un pervers narcissique par exemple, on sait mettre des mots sur des comportements", explique Justin.
Le maire de Lyon, Grégory Doucet, a quant à lui tenu à rappeler l'engagement de sa municipalité sur le sujet, insistant sur l'importance d'avoir "une police municipale à la hauteur des enjeux". La Ville a par exemple mis à disposition de l'association Le Mas, cinq appartements utilisé comme dispositif de mise à l'abri des victimes de violences intrafamiliales. Le dispositif Angela, qui consiste à former des commerçants afin qu'ils puissent accueillir toute femme victime de violences ou de harcèlement de rue, a été déployé dans les 3 et 7e arrondissement.
"Une fois que l'on a des chiffres sur qui est formé, qui ne l'est pas, on peut mettre en place un calendrier clair."
Marie-Charlotte Garin, députée (Nupes) de la 3e circonscription du Rhône
Trois assistantes et assistants sociaux de la Ville sont déployés dans les commissariats des neuf arrondissements pour "accueillir et orienter les victimes", expliquent deux d'entre elles. "On aide les victimes à mettre des mots sur ce qu'elles ont vécu pour qu'elles sachent décrire ce qu'elles ont subi, note-t-elles. Et d'ajouter : On les accompagne physiquement jusqu'au dépôt de plainte."
Marie-Charlotte Garin, députée (Nupes) de la 3e circonscription du Rhône, très engagée sur le sujet, a de son côté expliqué avoir demandé au gouvernement une photographie de l'état de la formation dans la police nationale. "Une fois que l'on a des chiffres sur qui est formé, qui ne l'est pas, on peut mettre en place un calendrier clair", insiste-t-elle.
Les formations se poursuivent jusqu'en 2023 pour qu'à terme, tous les agents de la Ville soient formés.
"....................Aujourd'hui on sait ce qu'est un pervers narcissique par exemple, on sait mettre des mots sur des comportements", explique Justin......................"
houla 😀
ça commence déjà mal dans leurs "connaissances de la psychologie".
Ce terme de pervers narcissiques est née des héritiers de l'approche freudienne (l'approche qui se base sur des légendes grecques déformées - donc on vous laisse comprendre le caractère scientifique d'une telle approche),
et n'explique absolument pas les mécaniques psychologiques, c'est juste une étiquette.
Madame la député, on est loin du compte pour élever le niveau des connaissances ! 🙂