institut vatel lyon
Institut Vatel à Lyon. (Google StreetView)

Violences et sexisme : les étudiants de Vatel exigent le départ de certains professeurs

La grève se poursuit et les étudiants demandent désormais le départ de plusieurs professeurs accusés de comportements sexistes et violents au sein de l'école parisienne de l'Institut Vatel, dont le siège est à Lyon.

Les révélations de l’enquête publiée le 14 mars par nos confrères de Médiacités continuent de faire des remous. Près d’un mois après le début de leur grève, une soixantaine d’élèves de troisième année de Bachelor de l'école parisienne de l'Institut Vatel, dont le siège est à Lyon, refusent toujours de retourner en cours de cuisine

Mobilisés pour dénoncer les comportements sexistes et violents de certains professeurs du restaurant d'application, où ils mettent en pratique leur apprentissage des métiers de la cuisine et de la salle, les étudiants exigent désormais le renvoi des professeurs accusés de "harcèlement sexuel et moral". Depuis le début de cette affaire, les étudiants ont dénoncé auprès de plusieurs médias, dont Médiacités, des insultes homophobes, des gestes inappropriés, des violences (brûlures volontaires avec une casserole) de la part de deux chefs du restaurant, celui du service du midi et celui du soir. Ils ont aussi accusé le chef pâtissier de harcèlement sexuel, détaille l’Agence France Presse (AFP). 

Pas encore de plainte pénale

Depuis, les étudiants se disent "insatisfaits" de la réponse apportée par la direction de l’école. Dans une lettre adressée au directeur Dov Sebban et que l’AFP a pu consulter, ils expliquent "les solutions que vous avez semblé vouloir nous apporter, comme des réunions avec les délégués, qui n'ont pas eu lieu, ou une enquête interne qui sera lancée à la fin du mois, ne permettent de répondre que partiellement à nos demandes". Ils demandent donc "le départ des personnes" mises en cause, pour éviter que "ces actes se réitèrent et que les cours d'application pratique demeurent une source d'anxiété pour une majorité d’étudiant(e)s".

Interrogée par l’AFP mardi 25 avril, la direction de l’école a toutefois expliqué n’avoir "à ce jour", "été saisi(e) d'aucune plainte pénale, signalement de services administratifs, médicaux ou sociaux, d'aucune réclamation nominative". 

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