Violeur de Lyon 8e : les enquêteurs pensaient l'interpeller vers le 20 février

La police avait souhaité garder le silence sur cette affaire, estimant pouvoir arrêter le violeur au cours de la 2e partie du mois de février. Ces dernières semaines, la sûreté départementale s'était mobilisée le soir pour effectuer des contrôles d'identité et mettre la main sur l'homme porteur d'armes.

Le silence de la police a-t-il exposé des étudiantes à la violence criminelle du violeur ? Sur les réseaux sociaux, la question est posée. Les enquêteurs s'en défendent. "Quelle est notre mission ? C'est tout mettre en oeuvre pour interpeller l'individu. C'est le coeur de notre métier", explique l'un d'eux. La première agression remonte à octobre dernier. "Il a d'abord fallu faire le lien entre les différentes affaires, et c'est bien la répétition des faits qui nous a amené à croiser les modes opératoires et penser qu'on avait affaire à la même personne", explique le limier.

Selon lui, la médiatisation a nui à l'enquête. Depuis plusieurs semaines, une grosse mobilisation de la sûreté départementale avait été engagée dans le 8e arrondissement, avec nombre de patrouilles effectuant des contrôles d'identité le soir pour appréhender des personnes porteuses d'armes.

Les enquêteurs estimaient avoir une fenêtre pour interpeller le violeur vers le 20 février. "En tous cas au cours de la 2e partie du mois de février", nous dit-on de source judiciaire. "On avait des billes pour ça". L'interpellation de l'homme est-elle à présent compromise ? Pas sûr. "Qu'est-ce qui peut alors se passer ? Le violeur se cache pendant plusieurs mois, ou il va ailleurs, à Givors, dans le 5e arrondissement... et on a perdu une chance de l'interpeller. Oui nous avons retardé au plus tard la médiatisation".

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