Après le procès des agresseurs de Gisèle Pélicot, deux députées lyonnaises se mobilisent pour une loi intégrale contre les violences sexuelles et sexistes.
Suite au verdict du procès des agresseurs de Gisèle Pélicot, plusieurs parlementaires, dont deux élues du Rhône, ont signé un appel pour l’adoption d'une loi globale contre les violences sexistes et sexuelles. Anaïs Belouassa-Cherifi (LFI) et Marie-Charlotte Garin (EELV) se joignent à une coalition de douze parlementaires sur la nécessité d’une réponse législative forte et systémique. Le Lyonnais Raphaël Arnault, député du Vaucluse, s'est lui aussi engagé dans cette coalition.
Ce communiqué propose une loi "intégrale" qui comprend trois axes majeurs : la protection des victimes, la prévention des violences et la sanction des agresseurs. La question de l’éducation à la vie affective et relationnelle (EVARS) est également mise en avant, pour intervenir dès le plus jeune âge afin de prévenir ces comportements. Les parlementaires appellent à une coalition transpartisane pour faire de la lutte contre ces violences une priorité législative, alors que des discussions budgétaires cruciales se profilent.
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