L'aéroport de Lyon Saint-Exupéry devient le premier aéroport français de Vinci Airports à acquérir le niveau le plus élevé du programme Airport Carbon Accreditation (ACA), pour la neutralité carbone.
L'aéroport Lyon Saint-Exupéry est devenu le premier aéroport français sur les 12 gérés par Vinci Airports, à obtenir le "niveau 4" du programme Airport Carbon Accreditation (ACA), ce mardi 20 décembre. Ce plan, de référence internationale, évalue la décarbonation des sites aéroportuaires. En passant au niveau 4 — le plus élevé du programme porté par l’Airport Concil International Europe — l'aéroport lyonnais vise à remplir son contrat de zéro émission nette de gaz à effet de serre d'ici 2026.
[Actu] @vinciairports atteint à Lyon Aéroport le + haut niveau de l'accréditation ACA 4+ 🎉!
Une reconnaissance des actions engagées: performance énergétique, biogaz, puits carbone forestiers et agricoles, etc🔗https://t.co/hysxOcIYaC#flyfromlyon #PositiveMobility #VINCIairports— Lyon Aéroport (@lyonaeroports) December 20, 2022
Des mesures de sobriété énergétique
Pour espérer atteindre un tel objectif, l'aérodrome lyonnais redouble d'efforts depuis plusieurs années. En 2015, l'exploitant du site installé à Colombier-Saugnieu avait lancé une politique environnementale visant à réduire de 50 % ses émissions de CO2 dès 2030, afin de parvenir à la neutralité carbone en 2050. L'aéroport situé à 25 km de Lyon avait déjà obtenu la "neutralité carbone avec compensation en 2017". En plus des directives politiques, le bâtiment du Terminal 2 a réduit de 40 % sa consommation énergétique. D'ici 2025, Lyon Aéroport prévoit d'installer une centrale de biomasse pour la chaufferie de la zone de fret. Le site a également conçu le développement d'un réseau de puits de carbone forestiers et agricoles de manière à retenir les émissions résiduelles.
Une station hydrogène pour 2023
Dès 2023, Vinci compte déployer une station de distribution d'hydrogène gazeux au sein de l'aéroport pour les véhicules et poids lourds. Dans un deuxième temps, l'aéroport se dotera d'infrastructures permettant d'accueillir de d'hydrogène liquide pour permettre le rechargement des réservoirs des "futurs aéronefs" à hydrogènes. La construction de ces installations est prévue entre 2023 et 2030.
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