Lundi prochain, la métropole de Lyon va examiner le projet de la majorité écologiste d'interdire les véhicules particuliers Crit'Air 5 et non classés dès 2022. Puis entre 2023 et 2026, les Crit'Air 4,3 et 2 seront interdits avec l'objectif de sortir du diesel à cette échéance. Cette mesure est-elle efficace contre la pollution ? Quels vont être le périmètre et les véhicules concernés ? Quels seront les impacts sociaux ? Quelques éléments de réponse.
Mise en place depuis le 1er janvier 2020 pour les véhicules professionnels ayant des vignettes Crit'air 4, 5 et désormais 3 depuis le 1er janvier dernier, la zone à faibles émissions (ZFE), va être étendue aux véhicules particuliers dès 2022. Tous ne seront pas concernés dans un premier temps puisque seuls les véhicules non classés et Crit'Air 5 ne pourront plus circuler au sein de cette zone qui sera qualifiée de ZFE+. Par la suite, les véhicules Crit'Air 4,3 et 2 seront progressivement interdits entre 2023 et 2026. Dans cinq ans, plus aucun véhicule diesel ne sera donc autorisé dans cette ZFE+, la vignette Crit'Air maximale pour un diesel étant la numéro 2. Quel effet sur la pollution ? Dans sa délibération qui sera présentée le lundi 15 mars prochain, la métropole de Lyon affiche son souhait de “réduire la pollution de l’air par des mesures coercitives vis-à-vis des transports motorisés, avec pour objectif une accélération du renouvellement du parc roulant voire la réduction du nombre de kilomètres parcourus en milieu urbain.” Pour autant, les effets d'une telle mesure sur la pollution ne pourraient être que limités.Il vous reste 87 % de l'article à lire.
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