Rue de la République
Rue de la République © Romane Thevenot

Zone à trafic limité à Lyon : cette associations craint des "conséquences néfastes"

La consultation publique pour la Zone à trafic limité, ouverte depuis ce mardi 4 mars, n'a pas fait changer d'avis l'Association pour le développement de la Presqu'île de Lyon.

Alors qu'une procédure de participation du public a été ouverte ce mardi 4 mars par la Métropole de Lyon au sujet de la Zone à trafic limité (ZTL), l'opposition à cet aménagement ne faiblit pas. Dans un communiqué de presse transmis ce mercredi, l'Association pour le développement de la Presqu'île de Lyon (ADPL) tacle les mesures présentées début février, balayant d'abord cette concertation publique : "Une nouvelle preuve que les élus poursuivent, à marche forcée et sans possibilité de retour en arrière, des aménagements contestés devant les tribunaux, obsolètes, onéreux, et aux conséquences néfastes".

Et regrette "qu’un moratoire, malgré celui qui a été proposé par l’ADPL et plébiscité lors de la 'concertation' en ligne , n’ait pas été retenu pour prendre le temps de mesurer concrètement l’impact du nouveau plan de transport en commun sur le tissu commercial notamment pour apporter les ajustements qui semblent déjà s’imposer". Pour rappel, l'ADPL est président par un ancien colistier d'Etienne Blanc lors des élections municipales 2020 dans le 7e arrondissement.

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"L'abaissement manifeste de la qualité des transports"

Parmi les mesures non approuvées par l'ADPL, constituée d'habitants, d'usagers, de commerçants et de professions libérales, les "avantages excessifs" pour les résidents du périmètre de la ZTL et "l'amplification des effets de bord". L'association pointe également "l'abaissement manifeste de la qualité des transports", notamment la "dégradation des correspondances Hôtel de Ville et Bellecour".

Ou encore "l'installation d'aménagements encombrants (totems, potelets, barrières, bornes antibéliers, feux de signalisation) aux inconvénients nombreux", comme le "problème d’accessibilité et de temps de parcours des services d’urgence". Si elle semble déplorer la concertation publique ouverte mardi 4 mars, l'ADPL assure pour autant être "à la disposition des décideurs pour discuter des solutions envisageables afin de corriger les anomalies relevées".

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