Fête des Lumières de Lyon : les bijoux de l’édition 2012

Gérard Collomb et Georges Képénékian ont présenté à la presse ce 24 octobre, l’édition 2012 de la Fête des Lumières. Cette année, place à la couleur et à la poésie avec des œuvres signées pour la plupart par des artistes confirmés, habitués de l’évènement. Ce rendez-vous populaire qui attire chaque année entre 3 et 4 millions de visiteurs s’annonce, cette année encore, féérique.

Flamboyante, poétique et bigarrée. Ainsi pourrait-on résumer la 14e édition de la Fête des Lumières qui débutera le 6 décembre à 18h, avant de se clore le 9 à 23h. Si les sites "historiques" comme les Terreaux, Bellecour, les Célestins ou l’Hôtel-Dieu seront comme chaque année, mis en scène et en lumière, la Fête et les installations étincelantes gagnent désormais la Confluence. "La ville s’agrandit, il faut tirer la fête vers ces nouveaux quartiers", a expliqué Gérard Collomb. Cent créations réparties sur 70 sites dans les neuf arrondissements, animeront la ville pour cet évènement qui attire entre 3 et 4 millions de visiteurs chaque année.

Des artistes confirmés

Cette année encore, l’espace de quelques soirées, Lyon battra au rythme d’une fête entre tradition du fond des âges et évènement populaire urbain. Un évènement incontournable pour les visiteurs comme pour les artistes. "La fête des Lumières est devenu un grand rendez-vous de la création", relève Georges Képénékian, adjoint au maire en charge de la Culture. Peu de "petits nouveaux" parmi les artistes cette année.Même si plusieurs espaces sont dédiés aux "expérimentations étudiantes", pour la plus grande partie, ce sont des artistes confirmés et qui ont déjà marqué la fête des Lumières qui reviennent.

Lyon Capitale a sélectionné les œuvres qui s'annoncent comme les plus marquantes.

Place des Terreaux –"Highlights" par Skertzo

"Les Terreaux, c’est le lieu qu’on ne peut pas louper", a affirmé Gérard Collomb. C’est donc Skertzo qui investit les lieux pour la troisième fois, après avoir proposé "Réflections" en 2002 et "Zones d’ombres" en 2003. Ils présentent ici une symphonie lumineuse qui se jouera sur trois façades de la place. Un spectacle puissant avec des effets de néons, de faisceaux, de pinceaux et des jeux de miroirs basé sur un voyage entre illusion et réalité avec de nombreux clins d’œil et références historiques

Cathédrale Saint-Jean, "Les Chrysalides de Saint-Jean" par Damien Fontaine

Le compositeur et metteur-en-scène, deux fois lauréat du Trophée des Lumières pour ses créations sur la colline de Fourvière en 2005 et la cathédrale Saint-Jean en 2009, revient pour mettre en valeur les trésors cachés de l’édifice religieux du Vieux Lyon. Les gargouilles s’animent et des drapés moyenâgeux habillent la cathédrale dans un jeu de distorsions visuelles.

Place Maréchal Lyautet, "Boîte" - par Marie-Jeanne Gauthé

Présente chaque année depuis 2009, Marie-Jeanne Gauthé enserre dans un maillage de fils lasers aux couleurs changeantes la statue représentant Lyon. Rythmées par les notes d’une mélodie familière, les métamorphose de l’étrange boîte évoqueront des successivement des atmosphères faisant ressurgir en chacun de nous des émotions éphémères.

Place Bellecour, "Magic Cube" - par Gilbert Moity

D’aucuns diront que cette installation rappelle étrangement une publicité pour une eau minérale. Et pas forcément à tort... Mais le résultat devrait être là. Il s’agira place Bellecour de pédaler sur un des trente vélos mis à disposition pour faire s’illuminer l’œuvre avec une surprise à la clé, si tous les participants jouent suffisamment du mollet.

Gare Saint-Paul, "Les Anooki" - par Inook

Les célèbres personnages de fond d’écran d’ordinateur investissent la façade de la gare Saint-Paul sur laquelle ils vivent, jouent et se cachent.

Hôtel de Ville, "Kokeshi de soie"- par Annelore Parot

De gigantesques poupées lumineuses installées dans la cour de l’Hôtel de Ville qui ramènent le visiteur à la taille de l’enfant.

Fourvière, Saint-Jean, 5e , "Et si ?" - par Daniel Knipper

Et si les quais de Saône se muaient en une exposition de peinture à ciel ouvert et gigantesque? C’est ce que propose Daniel Knipper en faisant vivre et glisser des œuvres qui semblent inspirées de Miro. Si le résultat est à la hauteur des visuels du projet, cette installation pourrait être bluffante.

Théâtre des Célestins, "Lumières archipicturales"- par Laurent Langlois

La façade du théâtre devient une toile où naissent des peintures, à coups de pinceaux, de spatule, ou en renversant un pot de peinture sur l’édifice.

Hôtel de Région, Confluence, "Jardins intérieurs-une nature idéale" - par Cotzen

Une fleur géante dont les pétales s’ouvrent plus ou moins selon le moment de la journée, voilà qui aura de quoi transformer l’Hôtel de Région en une serre où la nature reprend ses droits, dans ce nouveau quartier mis en lumière pour la première fois.

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