La rénovation de la roseraie historique du parc de la Tête-d’Or est enfin terminée. Les travaux, qui ont duré quatre ans, ont coûté 315 000 euros. La roseraie regroupe désormais plus de 280 espèces différentes et met à l’honneur les variétés d’obtention lyonnaise.
Après quatre ans de travaux, la rénovation des trois roseraies du parc de la Tête-d'Or s'achève. Créée au début des années 1980, la roseraie historique du jardin botanique a elle aussi été réorganisée. Coût des travaux : 315 000 euros. La roseraie regroupe maintenant 280 espèces différentes en trois grandes zones : les rosiers modernes et hybrides, les rosiers d'Europe et du Proche-Orient, et enfin ceux d'Extrême-Orient. En tout, ce sont 670 pieds qui ont été sélectionnés et mis en terre, sur plus de 2 000 m2.
Une place de choix a été accordée aux rosiers d'obtention lyonnaise, avec l'éclairage de l'association "Roses anciennes en France". On peut citer la variété Soleil d'Or, première rose jaune au monde, créée dans les années 1900 par Joseph Pernet-Ducher. Autre nouveauté, une pergola de 68 m de long, qui accueillera les rosiers grimpants.
Les promeneurs pourront en apprendre plus sur les roses grâce à l'installation de panneaux pédagogiques. Ils seront bientôt complétés par un circuit QR-codes qui permettra de visualiser des photos de fleurs sur son téléphone.
La roseraie historique sera également le cadre d'une exposition d'aquarelles autour du thème "La rose, passion d'artistes". Réalisée en collaboration avec la Société française d'illustration botanique, elle est visible jusqu'au 27 septembre, de 9h à 17h30.