Il y a 200 ans, Jean-François Champollion, un jeune savant isérois, réussissait l’impossible : déchiffrer le code des hiéroglyphes, resté muet pendant des millénaires.
"Je tiens l’affaire !" Le 27 septembre 1822, au terme d’un travail acharné, Jean-François Champollion lève le voile sur une écriture oubliée, celle des pharaons. Soudain, des siècles d’histoire redeviennent lisibles et les secrets d’une civilisation renaissent à la lumière. Le savant isérois de 32 ans rend possible la compréhension de l’une des plus grandes civilisations de l’Antiquité, donnant naissance à une nouvelle science, l’égyptologie. Si cette découverte majeure – "qui change notre rapport au monde au même titre que la découverte de l’Amérique ou celle de la relativité générale" selon Vincent Rondot, directeur des antiquités égyptiennes au Louvre (Le Monde) – est l’aventure d’un homme seul, elle a aussi bénéficié, toutes choses égales d’ailleurs, de la relation scientifique et amicale qu’entretinrent, pendant plus de vingt ans, le premier directeur du musée de Lyon, François Artaud, et Jean-François Champollion.Il vous reste 82 % de l'article à lire.
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