Une plongée poétique dans les gestes et les émotions liés à un sentiment universel qui unit les êtres humains.
Des premières années de la vie jusqu’aux dernières, le spectacle de la compagnie espagnole Marie de Jongh, sobrement intitulé Amour, nous offre une plongée poétique dans les gestes et les émotions de ce sentiment universel qui unit les êtres humains. On trouve d’abord les personnages, tous masqués de visages d’enfants, s’amusant des attirances amoureuses. Des premiers gestes, des premiers émois qui occupent petits garçons et fillettes. L’esthétique privilégie la couleur blanche, aussi bien pour les petites robes que les culottes courtes. C’est le temps des premiers baisers, aussi. Des baisers que l’on retrouve, sans doute moins fougueux mais toujours empreints de tendresse, chez les mêmes personnages alors que soixante ans sont passés, comme un souffle. L’amour est toujours là, la couleur blanche aussi : les cheveux ont blanchi. L’aspect visuel a gardé toute sa beauté. C’est d’ailleurs la force de ce spectacle dans lequel aucune parole n’est prononcée. L’esthétique, la musique, la danse, l’humour et l’universalité du propos en font un moment privilégié destiné à tous les publics.