Le MacLyon propose deux expositions qui interrogent le rôle des nouvelles technologies dans l’art contemporain et dans notre rapport au vivant.
Partant du constat que les êtres humains oublient et s’habituent inconsciemment à la dégradation de la nature, l’exposition Échos du passé, promesses du futur démontre la manière dont des chercheurs et chercheuses se sont unis à des artistes autour de nouvelles technologies, notamment du numérique, pour se reconnecter avec une nature oubliée et en conserver la mémoire.
Quinze artistes sont invités autour d’œuvres multiples – peinture, vidéo, tapisserie, installation, réalité virtuelle, sculpture… – à repenser notre rapport au vivant, évoquant une nature malmenée, son ingéniosité et sa fragilité, imaginant des récits d’anticipation qui expriment l’espoir d’une symbiose avec l’être humain.

La deuxième exposition Univers programmés puise dans les collections du Mac (étoffées par de nouvelles créations et œuvres prêtées par des musées internationaux), notamment celle de la 3e Biennale d’art contemporain intitulée Installation, cinéma, vidéo, informatique qui, en 1995, explorait l’impact des nouvelles technologies dans l’art contemporain.
Le questionnement étant toujours à l’ordre du jour, le musée nous propose de regarder l’évolution des pratiques artistiques à l’aune du développement de l’informatique, des réseaux internet, de l’intelligence artificielle, de la réalité augmentée, des NFT, etc. à travers une grande diversité de pratiques et de médiums tels que des installations, films, jeux vidéo, photographies, œuvres conceptuelles ou encore des tapisseries.
Échos du passé, promesses du futur et Univers programmés – Du 7 mars au 13 juillet au MacLyon – mac-lyon.com