Avant le vernissage ce mercredi en présence de la ministre de la Culture Aurélie Filippetti, le photographe de Lyon Capitale a visité plusieurs sites de la Biennale d’art contemporain de Lyon. Premières images.
Le coup de cœur de Lyon Capitale : l’Astronaute invisible de Tavares Strachan
À voir à la Sucrière, 40 quai Rambaud, Lyon 2e/Confluence.
Open bar : le bateau de Tom Sachs
À voir à l’église Saint-Just, 41 rue des Farges, Lyon 5e.
Le Buddha de Zhang Ding
À voir à la chaufferie de l’Antiquaille, 6 rue de l’Antiquaille, Lyon 5e/Fourvière.
La Biennale : comment ça marche ?
Le cœur des choses
L’exposition internationale “Entre-temps... brusquement, et ensuite” commissariée par Gunnar Kvaran présente les œuvres de 70 artistes issus de 21 pays, réparties dans 5 lieux : la Sucrière, le musée d’Art contemporain, la fondation Bullukian (place Bellecour, où sont présentées des œuvres de Roe Ethridge, l’auteur des affiches de la Biennale, et Yoko Ono), l’église Saint-Just et la chaufferie de l’Antiquaille (voir photos ci-dessus).
Le off
“Résonance” rassemble de nombreuses expositions off de la Biennale, dans les galeries et lieux d’art lyonnais et aux alentours. On pourra notamment apprécier le travail subtil et poétique de l’artiste belge Edith Dekyndt à la BF15, les photographies des délires en appartement du couple de photographes allemands Anna et Bernhard Blume au CAP de Saint-Fons, les lithographies de Myriam Mechita autour d’un texte de Virginia Woolf à l’Urdla, les perspectives axonométriques du peintre Mamadou Cissé à la galerie Regard Sud, ou la Mort à crédit et en stéréo du photographe Philippe Pétremant à la galerie Le Réverbère, sans oublier la place qui sera accordée à la jeune création à l’IAC. Cette plateforme sera aussi animée de concerts et de résidences dans toute la région Rhône-Alpes, organisés par des collectifs d’artistes et des associations.
Le labo
Avec “Veduta”, la Biennale étend son territoire artistique à cinq villes en plus de Lyon : Grigny, Givors, Oullins, Saint-Priest et Vaulx-en-Velin. Cette plateforme se distingue par sa teneur expérimentale et son lien avec le public amateur, entre performance dans l’espace public et œuvre participative d’artistes en résidence, enquête menée par des amateurs autour d’une œuvre enfouie de Claudio Parmiggiani, ou encore un concert de musique contemporaine en lien avec la pratique du billard. Des œuvres d’artistes de la Biennale quitteront aussi les cimaises habituelles pour être montrées dans 60 appartements ou maisons de particuliers, et une partie de la collection du MAC se baladera dans des lieux inhabituels, notamment le musée Gadagne, les souterrains de Grigny ou encore l’artothèque de Givors.
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Entre-temps... brusquement, et ensuite – 12e Biennale d’art contemporain de Lyon, du 12 septembre au 5 janvier.
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À lire aussi : l’entretien croisé de Gunnar Kvaran, commissaire de cette 12e biennale, et de son directeur, Thierry Raspail.