Lyon Capitale était au stade de Gerland pour assister au défilé de la 17e Biennale de la danse de Lyon. Impressions.
Il faut bien le dire, le défilé de la Biennale de la danse 2016 ne ressemblait pas vraiment à un défilé, au sens strict. Davantage à un spectacle plus traditionnel, loin de l'ambiance familiale et festive de la traditionnelle déambulation dans les rues de Lyon. Néanmoins, il est en ressorti quelques belles choses, sur le thème “Ensemble”.
Car voir défiler des danseurs et des chars depuis les tribunes d'un stade engendre forcément une certaine distance avec l'événement. On ne peut voir les costumes de près, ni les visages. Heureusement, il y a des écrans géants ! Malgré cette configuration atypique et la pluie qui tombe sur Lyon depuis le matin, le public est au rendez-vous. Pas au point de combler totalement les tribunes de Gerland, mais les amoureux de la Biennale sont là plutôt nombreux (on parle de 30 000 spectateurs) et enthousiastes.
"Cela fait plusieurs années que je fais la Biennale, raconte une quadragénaire venue avec son mari. C'est vrai qu'on n'est pas autant dans l'ambiance que d'habitude, mais l'important c'est que l'événement n'ait pas été annulé. C'est important de conserver de tels événements en dépit de tout ce qui se passe."
“Tous à 100 !”
"Après tous les obstacles que nous avons rencontrés, aujourd'hui un nouveau s'est invité : la vilaine météo, a lancé en ouverture la directrice de la Maison de la danse, Dominique Hervieu, directrice artistique de la Biennale. Elle nous a obligés à tout réarranger deux heures avant le début, à modifier l'ordre du cortège. Si on mesure votre désir de fête et de culture, je crois que nous sommes tous à 100 sur une échelle de 1 à 100 ! Tous !"
#Defile2016 #DefileF3 Le groupe de Vaulx-en-Velin défile sur une chorégraphie de Kadia Faraux #Biennale #Lyon pic.twitter.com/vPPmzrnhrl
— France 3 Rhône-Alpes (@F3Rhone_Alpes) 18 septembre 2016
En tribune, les musiques de tous les chars se mélangent un peu, et il faut attendre que chaque compagnie passe en face de soi pour mieux entendre l'ambiance sonore. Influences orientale, nord-africaine, celte, fanfare hip-hop ou futuriste (des danseurs en Segway !), le défilé a au final fière allure, une fois oublié le décor curieux du stade.
"J'ai bien aimé le char où il y avait un homme qui chantait que les différences étaient épanouissantes, c'était bien, il a mis des mots sur le thème de l'année", glisse notre spectatrice. Rendez-vous dans deux ans, "on l'espère cette fois dans les rues de Lyon", conclut son mari.
L'herbe verte de la sagesse.Le calme du matin apparaît dans la douceur de la nouvelle sagesse, avec un poème qui revient avec toi où le son disparaît.Francesco Sinibaldi