Britpop électrique

Avec un leader-chanteur (Dan Black) qui se roule sur scène comme un dandy accro aux anxiolytiques et des morceaux flanqués des influences punk-funk de Prince ou des Smiths, le groupe londonien arrose de sa sinistrose aigüe une brit-pop en cure de désintoxication (oasis)ienne.
Si le single Orchestra, blockbuster radiophonique sorti en 2003, les avait élevés au niveau des frères Gallagher et autre Richard Ashcroft, The Servant sait aussi délivrer quelques cours magistraux de rock-électro bien barré. Leur réputation de performers devrait suffire à faire oublier certains titres de leur dernier album (How to destroy a relationship) qui affichent le désir trop apparent de plaire aux radios FM.

Lundi 5 mars 20h30 au Ninkasi Kao (complet)

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