Victor Bosch est le directeur du Radiant, à Caluire. Il revient pour Lyon Capitale et "6 minutes chrono" sur les 10 ans de la salle devenue incontournable.
Depuis 2012, le Radiant, à Caluire, joliment autoproclamée "Officine universelle de bonheur permanent", est incontournable sur la scène culturelle lyonnaise et régionale.
"Chassé" par la mairie de Caluire, l'ancien pilote du Transbordeur, producteur à de comédies musicales à succès (Notre-dame de Paris, Le Petit Prince), Victor Bosch a déployé son impressionnant carnet d'adresses pour permettre une programmation très vaste et éclectique.
"La ligne éditoriale du Radiant : le mélange des générations"
Victor Bosch, directeur du Radiant
"Ma ligne éditoriale ? J'ai au maire qu'il fallait que le Radiant rayonne beaucoup plus large, que ce ne soit pas un petit microcosme, qu'il fallait mélanger les générations."
"Quand j'ai parlé d' "Olympia à la lyonnaise", c'était de se dire que toute la partie musicale, c'était de se dire qu'on ne laisse pas toute la partie musicale, à laquelle on donne une marque forte, et à coté, il fallait que ce soit une transversale entre un lieu comme le théâtre du Rond-Point à Paris et l'Olympia".
Bilan de 10 ans au Radiant
- 185 levées de rideaux par an
- entre 160 000 et 185 000 spectateurs par an
Un Olympia à la lyonnaise!?Je suis certain que la salle lyonnaise n'a pas besoin de cette malheureuse mise en regard parisienne. En tout cas,à Lyon, tout le monde sait plus ou moins ce qu'est l'Olympia.Lyon aura du mal pour qu'à Paris on sache ce qu'est le Radiant.Ça,c'est l'effet de la centralisation, avec les médias parisiens qui sans arrêt vantent ce qui est parisien et ce qui se fait à Paris, le restant ne les intéressant pas.Et plus encore quand ce restant a un nom:Lyon.