Quelle œuvre symphonique incarne mieux le registre féérie que Casse-Noisette ? C’est d’ailleurs ce qui vaut au ballet de Piotr Ilitch Tchaïkovski son statut d’œuvre profondément populaire.
Une petite fille reçoit un casse-noisette pour cadeau de Noë̈l. La nuit, le jouet s’anime, prêt à affronter l’armée des souris.
Du conte d’E.T.A. Hoffmann adapté par Alexandre Dumas, Tchaïkovski tire une version musicale de toute beauté, un conte de Noël sans paroles dans lequel l’art de la mélodie et de l’orchestration se charge de l’aspect narratif, évoquant les divers protagonistes à l’aide d’un répertoire de timbres soulignant leur caractère (l’apparition de la fée Dragée au son du célesta).
C’est sans danse mais dans sa version intégrale que sera interprété ici le merveilleux ballet par l’Orchestre national de France sous la direction de Petr Popelka.
Casse-Noisette, samedi 16 décembre à 18 h à l’Auditorium