En résonance avec la 17e Biennale de Lyon, le Nouvel Institut franco-chinois nous fait découvrir cinq artistes chinoises dans cinq lieux différents. Un parcours unique à découvrir !
Créé en partenariat avec Yishu8, Maison des Arts de Pékin, Trames, Mondes nomades constitue un parcours original qui met à l’honneur cinq artistes chinoises, chacune étant invitée à exposer dans un lieu dédié à l’art.
Le parcours tisse ainsi des liens entre la Chine et la France, montrant des œuvres d’une grande diversité autour de pratiques éclectiques : peinture, sculpture, installation, œuvres minutieuses ou monumentales, en intérieur ou en extérieur, pensées et présentées en harmonie avec le lieu qui les accueille, afin d’enrichir le dialogue et que l’un valorise toujours l’autre.
La maison galerie Françoise-Besson propose l’univers lumineux de Lin MoBai dont le travail s’inspire de la peinture chinoise traditionnelle, qui puise dans les paysages humides et végétaux de son enfance tout en explorant des techniques contemporaines. Elle nous invite à méditer sur la fragilité et la beauté de la nature avec une peinture qui nous transporte dans un monde visuel où les lignes et la lumière se confondent pour créer des paysages et des émotions très fortes.
À la fondation Renaud au cœur du fort de Vaise, Cai Yaling explore la figure féminine à travers plusieurs médiums et présente, entre autres, un ensemble de dessins réalisés sur papier de riz à l’acrylique et à l’encre de Chine.
Toujours à la fondation, on découvre le travail de Xiaojun Song autour du lien, du déracinement et de la continuité qu’elle développe notamment dans la symbolique des cordes, réalisé d’abord sous forme d’installation puis transposé dans une série de pièces (nommée Méditation) où elle fait émerger de leurs entrelacements des moments de tendresse éphémères qui reflètent aussi la réalité oppressante d’un désir de liberté.
Le parc de Lacroix-Laval accueille Xuefeng Chen, artiste née dans le Yunnan à la frontière du Tibet, installée en France depuis vingt ans dont les œuvres sont influencées à la fois par sa terre natale et d’adoption, avec des références aux traditions locales et au folklore de son enfance. Elle a imaginé un jardin-musée à ciel ouvert, sans mur ni frontière, constitué de sculptures monumentales impressionnantes et fantaisistes.
Le parcours nous mène jusqu’au musée de l’Hôtel-Dieu de Belleville-en-Beaujolais pour découvrir Kong Shengqi.
Fascinée par les encyclopédies anatomiques, elle perçoit le bois comme un corps humain et expose ainsi des sculptures taillées dans du bois tendre et clair pour nous embarquer dans un univers fantasque avec des personnages aux traits souvent naïfs et enfantins. Ses œuvres évoquent des objets sacrés, des divinités humaines ou animales qu’elle aura réinventées pour laisser la liberté au public de les interpréter avec son propre imaginaire.
Trames, Mondes nomades – Dans cinq lieux différents, jusqu’au 24 décembre. Entrées gratuites.
Programme complet : nifc.fr