Collomb nous confie Mai 68

Comme beaucoup de jeunes de cette époque, j'ai fais partie du grand mouvement... Mais celui-ci était plus varié qu'au premier abord. Avec notamment deux ailes, l'une révolutionnaire, l'autre réformiste. Peut-être parce que j'étais d'une famille ouvrière et que j'en connaissais les véritables aspirations, je ne suis pas tombé comme beaucoup d'amis, dans l'exaltation gauchisante. Mais je partageais l'aspiration à un profond mouvement de réforme, de libération de la société.

Avec quelques amis, je suis donc devenu un des animateurs de l'aile réformiste du mouvement étudiant (appelé "courant de la salle 3" du nom de la salle où ils se réunissait, ndlr), ce qui allait, une année plus tard, m'emmener sur les chemins de la politique. Mais à cela, je ne pensais pas encore, parce que mai 68 pour beaucoup de jeunes, c'était d'abord une période marquée par un sentiment de plénitude, de joie profonde, où chacun sortait des sentiers apparemment tracés de sa propre vie pour se retrouver dans une volonté collective d'être ensemble pour changer le monde".

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