Sur leur troisième album, Everest, les ex-grands espoirs du rock belge côtoient les sommets – au sens propre, puisqu’il y est beaucoup question de montagne, mais aussi au figuré. Sans doute une manière de rebondir, de voir plus haut après que le groupe a touché le fond et mis sa carrière entre parenthèses suite à la mort accidentelle de son batteur, frère du chanteur.
De ces brumes de hauteurs ou de profondeurs, émerge leur album le plus sombre, mais jamais complaisant, et le plus épique. Comme si ce malheur, c’est terrible, leur avait donné un nouvel élan. Comme quand, une fois au fond, on donne une impulsion désespérée pour finalement arriver plus haut qu’on ne l’espérait. Dans le cas de Girls in Hawaii, c’est bien ce qui s’est produit.
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Girls in Hawaii. Le 4 décembre à 20h30, à l’Épicerie Moderne, centre Léonard-de-Vinci, place René-Lescot, Feyzin.
> Concert annoncé complet à l’heure où nous publions.
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Cet article est extrait du cahier Culture de Lyon Capitale n°728 (décembre 2013).
