En à peine deux albums, Hannah Reid et ses comparses arrivent déjà à la halle Tony-Garnier. Leur musique résistera-t-elle ? Réponse ce mercredi.
Avec ses ballades lancinantes en mode trip-pop, la voix funambule et sans doute un peu le minois Belle des Champs de sa chanteuse (Hannah Reid), London Grammar s’est frayé en à peine deux albums (et encore, le dernier est tout frais) un chemin vers une notoriété qui dépasse de loin les attentes habituellement attachées à ce genre de groupe peu porté sur le grandiloquent et la pyrotechnie musicale – appelons ça la jurisprudence The XX. Un chemin qui lui ouvre les portes des grands espaces façon halle Tony-Garnier. Reste à voir si cette musique bien léchée et intime supporte les courants d’air.