Le contre-ténor superstar Philippe Jaroussky, à qui la majorité des mélomanes avertis rêveraient de confier leur fille, est de retour (après seulement quelques mois d’absence) à la chapelle de la Trinité.
La voix de contre-ténor, registre féminin d’alto chanté par un homme, a souvent été comparée à la voix d’un ange… Du moins ce qu’on imagine de la voix d’un ange jusqu’à preuve du contraire. Prodige incontestable de ce registre, Philippe Jaroussky enchante depuis des années les amateurs du genre grâce à une technique sans faute et une souplesse inégalée.
C’est dans l’une des plus belles cantates de J.S. Bach, la BWV 82, Ich Habe Genug, dans sa version pour voix d’alto, hautbois, cordes et continuo que notre voix d’ange nationale s’illustrera ce vendredi à la chapelle de la Trinité. Un chef-d’œuvre absolu taillé sur mesure pour Jaroussky, qu’on entend déjà dialoguer avec les lignes mélismatiques du hautbois obligé et se fondant dans son timbre.
Deux cantates de Telemann – moins connues – compléteront le programme confié, quant à la direction, à Julien Chauvin et son Concert de la Loge. Que du beau monde !
'A qui la majorité des mélomanes avertis rêveraient de confier leur fille.' Et le consentement des demoiselles en question est superflu ou pas ? Votre formulation est absolument honteuse, les femmes ne sont pas des marchandises ou des offrandes, et c'est désolant de voir un article avec cet en-tête la veille de la journée contre les violences faites aux femmes. #lesmotstuent