Plus courte et modeste quant à son effectif vocal et instrumental que la saint Matthieu, la Passion selon saint Jean de Bach n’en est que plus belle. Les élèves du conservatoire nous offrent deux occasions de le vérifier cette fin de semaine.
Par ses références au contrepoint ancien hérité de la Renaissance, son instrumentation archaïque faisant intervenir le luth, la viole de gambe, deux violes d’amour et le hautbois da caccia (“de chasse”, instrument hybride doté d’un pavillon semblable à celui des cuivres), la Passion selon saint Jean demeure une pièce atypique dans l’œuvre de Bach.
Ce sont ici les chanteurs et instrumentistes élèves du département Musique ancienne du CNSMD de Lyon qui interpréteront cette partition hors du commun, sous la direction du chef invité Michael Radulescu.