Le quintette vocal et percussif 100 % féminin La Mòssa

Concerts d'été à l'opéra : Péristyle vivra !

Après un été 2023 marqué par l’annulation de l’événement, le festival du Péristyle de l’Opéra est de retour en grande pompe, fort de sa programmation éclectique et dense, festive et chic !

Ouf ! Cela n’était qu’un accident. Faute de moyens, l’équipe de l’Opéra Underground avait en effet dû annuler à la dernière minute l’édition 2023 du Péristyle. Il n’en sera pas de même cette année : le rendez-vous est bien pris et confirmé !

Que les estivants se rassurent, il y en aura pour tous les goûts, à un rythme effréné (des spectacles quotidiens) et tout restera gratuit. Si l’on rajoute la qualité exceptionnelle d’une programmation éclectique et exigeante, on peut raisonnablement se dire que notre été est sauvé !

La formule reste la même, chaque artiste ou groupe s’installe pendant deux jours sur la scène à raison de trois sets par soir, un à 18 h 30, un à 20 h et le dernier vers 21 h 45-22 h avec relâche les dimanches et lundis. Côté bar, on retrouve une carte sympathique et de la restauration légère. Mais place à la musique puisque c’est l’aspect central du festival.

Après un lever de rideau en forme de carte blanche à Black Atlantic Club qui promeut par l’entremise de James Stewart (également DJ en after) les musiques afros, on abordera le mois de juillet avec l’authentique maloya traditionnel et endiablé du groupe Votia (prononcer Voutre).

On déménage en terres berbères avec les musiques et chants de Kabylie du quintette lyonnais Iles avant de bifurquer soudain dans la culture anglo-saxonne et la chanteuse folk-rock impressionniste Claire Days qui marche dans les pas de Linda Perhacs et ses superpositions vocales délicatement psyché dans les années 70.

Place ensuite au jazz oriental du quartette acoustique d’Amin Al Aiedy associant le trio piano-contrebasse-batterie à la sonorité feutrée du oud, instrument dont jouait déjà le père de l’interprète d’origine irakienne et dont s’empare Al Aiedy dans un contexte syncrétique.

Avec le quintette vocal et percussif 100 % féminin La Mòssa, c’est au tour des polyphonies vocales du monde de déferler sur la scène du Péristyle avec un engagement et un caractère qui forcent le respect.

Superspectives, quatuor de solos et karaoké

De la musique de chambre avec le quatuor Una Corda, un tablao flamenco trépidant, les chants rituels de Calabre de Davide Ambrogio : on balaye très très large… sans oublier le collectif Superspectives qui s’invitera une fois de plus au sein de la programmation pour nous régaler de ses coups de cœur musicaux autour des esthétiques minimalistes.

À noter également que chaque jeudi sera consacré à un solo, chacun dans un style très différent.

Chansons napolitaines pour David Grasselli, récital au piano consacré à Keith Jarrett, à la compositrice éthiopienne Emahoy Tsegué-Maryam Guèbrou et à Sebastian Gandera pour le pianiste (et co-directeur artistique de Superspectives) François Mardirossian, la violoncelliste nomade Léonore Grollemund sera également de la partie ainsi que Julien Lesuisse, chanteur du groupe Crimi, s’accompagnant pour l’occasion à la mandole et aux machines pour un répertoire méditerranéen à souhait.

Et pour finir les mercredis reprendront la forme ludique et participative des karaokés d’anthologie auxquels les dernières éditions du festival du Péristyle nous ont habitués.

On retrouvera avec bonheur Alice Perret au piano, en alternance avec Cécile Wouters… et sans doute quelques illustres habitués du karaoké du Péristyle le temps d’une performance intime et généreuse à la fois.

Festival du Péristyle – Jusqu’au 3 août sur le parvis de l’opéra de Lyon

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