Crescendo

Crescendo, la nouvelle œuvre made in Subs !

Après la Tornade, le Kraken et Bleu, les Subs laissent la place à Crescendo, une œuvre fluide et légère de Julian Vogel qui résonne avec une programmation artistique riche et tous azimuts !

Depuis 2021, les Subs profitent du printemps pour opérer une métamorphose de leurs lieux, donnant carte blanche à des artistes pour y créer une œuvre en résonance avec leur architecture et une programmation audacieuse qui, cette année, fait la part belle au cirque.

Commandée au jeune circassien et plasticien suisse Julian Vogel, Crescendo impose sa forme fluide, aérienne et tout en circonvolution, qui invite à s’en emparer pour la mettre en mouvement et faire corps avec elle.

Formé à la pratique du diabolo (à l’école de cirque de Tilburg aux Pays-Bas), il a développé avec China Series un projet incluant performances, sculptures, vidéos et installations autour de cet accessoire de jonglage qu’il transforme pour en construire de nouveaux, substituant des éléments en céramique et en porcelaine aux coupoles coniques le composant traditionnellement.

Il crée ainsi des œuvres dont les mouvements de balanciers et les trajectoires circulaires jouent avec notre perception, provoquant des rythmes visuels et sonores ! Le public peut découvrir cette belle sculpture qui s’élance vers le ciel, composée d’une ligne métallique de 70 mètres de long, 9 mètres de haut et 95 tubes de céramique, le temps d’un spectacle, d’une performance, d’un DJ set, en buvant un verre sur l’immense terrasse qui vient de rouvrir !

Une programmation dense et intense

Lancée début mai avec, entre autres, l’impressionnant solo du circassien Juan Ignacio Tula et la fabuleuse marche dans la roue de Mathurin Bolze qu’on ne se lasse jamais de revoir, la programmation de Crescendo est plus que jamais foisonnante et se poursuit jusqu’en octobre.

Elle intègre le festival Optimisme Ambient (du 11 au 15 septembre) avec des rencontres inédites entre création musicale, danse et théâtre pour finir avec un focus sur la jeune création suisse (du 2 au 6 octobre). S’il est impossible de citer tous les événements, certains retiennent notre attention, qui abordent les représentations du corps, les injonctions sociétales et la condition des femmes.

La danseuse indienne Mallika Taneja © Altorfer

Artiste engagée, la danseuse indienne Mallika Taneja dénonce dans Be Careful, en joignant le geste à la parole, le discours sexiste qui sous-entend que les femmes victimes d’abus sexuels en sont responsables ; le duo circassien Justine Berthillot et Mosi Espinoza évoque dans On ne fait pas de pacte avec les bêtes – un opéra jungle poétique et humoristique – les luttes politiques et écologiques d’aujourd’hui.

À ne pas rater Triplex, une soirée avec trois artistes : Meg Boury qui traverse les représentations de la femme à travers des personnages mythiques (Madonna, Jeanne d’Arc…), Nicolas Barry qui dit stop aux injonctions célébrant le corps puissant et le dépassement de soi et Jeanne Moynot qui parle d’argent, de travail et d’amour à travers nos objets intimes.

En juillet, la chorégraphe Marinette Dozeville propose C’est comme ça que Don Quichotte décida de sauver le monde,un spectacle mené par huit danseuses et activistes qui revendiquent dans un élan transgressif la liberté des corps. Invités par les Subs à dynamiser l’installation de Julian Vogel, Astrid Mayer et Raphaël Billet du groupe Nuits créeront une performance où la danse, soumise à un équilibre précaire, défiera son architecture dans un dialogue à la fois puissant et fragile.

Crescendo – Jusqu’au 6 octobre, aux Subs

Programme complet : www.les-subs.com

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