Lyon Capitale vous propose 6 expos à voir à Lyon au mois de novembre
Réalisée à l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, l’exposition Son œil dans ma main, Alger 1961-2019 est un véritable événement constitué de quatre-vingts photos de Raymond Depardon et de cinq textes du journaliste Kamel Daoud qui offrent leurs regards uniques sur ces deux années durant leurs reportages (au Pôle Pixel de Villeurbanne jusqu’au 31 mars 2023).
Avec On n’est pas des robots, la galerie Le Bleu du Ciel nous embarque dans une enquête photographique choc conçue par trois femmes, Cécile Cuny, Nathalie Mohadjer, Hortense Soichet, sur l’univers impitoyable de la logistique et l’apparition d’une nouvelle classe ouvrière précaire et invisible (jusqu’au 3 décembre).
Jeune galerie associative engagée auprès des jeunes artistes contemporains, KOMMET présente le monde en colère de FURY. Une exposition créée par Hélène Hulak et Mélissa Mariller qui se sont emparées d’univers masculins comme le tuning, le tatouage ou encore le piercing pour en distordre les codes et se jouer de leurs images stéréotypées (jusqu’au 19 novembre).
Dans le cadre du Festival Lumière, deux expositions sont proposées par l’institut Lumière : L’Année où le Festival de Cannes avait lieu en juillet, une série inédite du chanteur Vincent Delerm où, jonglant entre le tapis rouge et le bord de mer, il saisit la vie à Cannes alors que le festival 2021 a été repoussé au mois de juillet et que le monde du cinéma côtoie étrangement celui des touristes (jusqu’au 11 décembre à la galerie Cinéma 2). Et Marilyn Monroe, 1962 qui dévoile des éditions originales et des tirages rares de l’icône américaine appartenant à Sébastien Cauchon, grand collectionneur de photographies (jusqu’au 11 décembre à la galerie Cinéma 1).
La galerie Valérie-Eymeric nous séduit avec Fausse Note du grand artiste indonésien Nurhidayat qui construit un monde imaginaire à partir de captures et de collage d’images aboutissant à des œuvres d’art peintes, évoquant les impasses et les malaises de notre époque mais aussi l’espoir d’un autre monde (jusqu’au 19 novembre).