Le festival Chaos Danse, porté pour la première fois par l’Université Lyon 1 et l’Insa propose une programmation artistique ambitieuse, éclectique et de dimension internationale mêlant danse contemporaine, classique et hip hop.
Ce programme annuel, labellisé Villeurbanne Capitale Française de la Culture qui se tient depuis le mois d'octobre 2021 au Théâtre Astrée (Université Lyon 1), à la Rotonde (INSA Lyon) et hors les murs vise à renforcer la présence de la danse sur le territoire de Villeurbanne. Depuis le 15 mars, et ce jusqu’au 15 avril, plus de 10 spectacles de danse sont proposés sous la forme d’un festival printanier. En voici les temps forts des prochains jours.
Hold on
Glissez-vous dans la peau des artistes et laissez-vous envahir par les sensations : le risque, le trac, la joie, ou encore l’adrénaline. Équipé de lunette virtuelles, le spectateur est dans l’univers des disciplines aériennes du cirque contemporain, le menant des coulisses à la scène, jusqu’à dix mètres en hauteur. Une émouvante aventure vue par les yeux d’artistes aériens.
Jeudi 31 mars à la Rotonde
Malacca
Cette création éphémère qui puise dans la culture électro et hip-hop, revient pour une seconde représentation après son succès du 21 octobre dernier. Créé à l’initiative de Christophe Gellon, Malacca réunit des chorégraphes et des danseurs. Les artistes parisiens Slate Keller Hemedi et la compagnie Brainstorm s’associent à la compagnie Voltaïk pour une septième édition à la chorégraphie urbaine, visuelle et haute en couleurs.
Lundi 4 avril au Théâtre Astrée
"Ceci n’est pas un paradis" et "Familia Res", par le jeune ballet désoblique
Le jeune ballet désoblique est constitué de 6 à 8 danseurs engagés pour deux années avec un programme réparti entre cours techniques et vie de compagnie. Chaque saison le jeune ballet travaille avec des chorégraphes invités pour des reprises de pièces ou des créations qui sont ensuite présentées sur scène lors d’une quinzaine de dates en France.
Mardi 5 avril au Théâtre Astrée
Le Jeune ballet Calabash et la compagnie La Traverse
Little Hidden Wonders de la chorégraphe Nadine Gerspacher est interprété par le Jeune ballet Calabash. Courte histoire sur l’absurdité, cette pièce contemporaine de danse théâtre, explore l’espace entre réalité et métaphore, en se connectant au plus près des petites histoires de la vie.
La compagnie La Traverse propose Carte blanche, le récit intime et onirique d’une traversée des mondes, celle que l’on doit aux rêves, où cinq personnages fantasmés traversent leur plus belle nuit, celle où tous les bleus sont possibles. Violence et tendresse se tutoient dans cette épopée poétique et absurde.
Mercredi 6 avril au Théâtre Astrée
Soeurs, parcours déambulatoire au quartier des Buers
Soeurs est un projet chorégraphique initié par Julie Desprairies et l’INSA Lyon qui s’appuie sur la requalification urbaine d’un quartier. Le terrain des soeurs dans le quartier des Buers à Villeurbanne constitue le site d’étude, de conception et de réalisation d’une forme hors norme travaillant la question de la transformation urbaine, dans ses aspects les plus novateurs, par l’exploration physique des espaces et la mise en jeu des corps.
[ Retrouvez notre entretien avec la chorégraphe Julie Desprairies dans le magazine Lyon Capitale du mois d’avril]
Du jeudi 7 au dimanche 10 avril, Quartier des Buers à Villeurbanne. Réservation sur le site de la Maison de la Danse.
En scène !
Par le Conservatoire à rayonnement régional de Lyon (CRR)
Ce spectacle coordonné par Nathalie Delassis propose de courtes pièces chorégraphiques de différents styles, imaginées, créées par de jeunes danseurs de l’ensemble chorégraphique du département Danse du Conservatoire de Lyon. À partir d’ateliers d’improvisation, de composition et pour certaines de transmission de répertoire, ces créations ont été réalisées sous le tutorat de leurs professeurs de danse, avec la complicité de musiciens, professeurs ou amis, pour les arrangements, montages ou création originale des musiques.
Vendredi 15 avril au Théâtre Astrée
Festival Chaos Danse - Théâtre Astrée de Villeurbanne
Eh bien, faut aimer, ils sont payer pour faire ça?