Avec The Falling Stardust, Amala Dianor met la danse classique sur les pas du hip-hop. Initialement prévue en 2020 à la Maison de la danse, cette pièce est à découvrir à l’Atrium de Tassin !
Les Lyonnais ont pu découvrir en octobre dernier le travail du chorégraphe Amala Dianor au travers de plusieurs spectacles présentés à la Maison de la danse.
D’origine sénégalaise, il développe depuis plusieurs années une danse mêlant différents styles – hip-hop, classique, contemporain, africain – dont il détourne les codes et la technique, inventant cette gestuelle hybride qui caractérise tant son travail actuel.
Longtemps, il a créé de petites formes, questionnant la rencontre avec l’autre, la notion d’identité, de féminin/masculin jusqu’à ce qu’il décide de relever le défi d’une pièce grand format avec The Falling Stardust dans laquelle il traite d’une danse qu’il ne connaît pas : la danse classique.
Un langage abstrait et métissé
Au cœur d’une scénographie impressionnante – une sculpture mobile suspendue, composée de poutres ébréchées, qui évoque le lustre que l’on voit dans les représentations classiques mais aussi la notion d’élévation vers le ciel –, il rassemble des danseurs classiques et contemporains qui s’emparent de la gestuelle hip-hop pour créer de nouveaux territoires chorégraphiques.
Soutenue par la musique électro d’Awir Leon, enrobée de lumières qui jouent sur les contrastes du blanc avec le noir des costumes, la danse libère une constellation d’interprètes exprimant leur individualité.
Elle embarque le spectateur dans un langage abstrait et métissé qui confronte grands pliés et spirales du corps, ondulations du buste, entre hip-hop et néo-classique jusqu’à créer des battles emmenés par les jambes tendues, pieds pointés. Amala Dianor repart à zéro. Les corps des danseurs sont une matière brute à explorer, dépouillant la danse classique de l’enveloppe du ballet, il s’empare de l’exigence et de la rigueur de la street dance pour trouver l’émotion et la liberté du mouvement !
The Falling Stardust - Amala Dianor – Le 21 mai à l’Atrium de Tassin-la-Demi-Lune