La Maison de la danse accueille les Ballets Jazz de Montréal, avec un spectacle unique inspiré de l’œuvre de l’auteur-compositeur Leonard Cohen. Et les Chicos Mambo débarquent au Toboggan avec leur version déjantée de Carmen.
Les 5 saisons de Leonard Cohen à la Maison de la danse…
Les Ballets Jazz de Montréal créent l’événement avec un spectacle unique inspiré de l’œuvre du poète et auteur-compositeur d’origine montréalaise Leonard Cohen. S’appuyant sur la dramaturgie d’Éric Jean, ce spectacle prend vie en cinq saisons comme autant de cycles de l’existence tels que les a dépeints l’artiste dans son œuvre. Composée de 14 danseurs, la troupe a fait appel à trois chorégraphes internationaux pour l’écriture : le Grec Andonis Foniadakis (qui a dansé au ballet de l’Opéra de Lyon), la Belgo-Colombienne Annabelle Lopez Ochoa et le Britannique Ihsan Rustem. Ensemble et avec chacun leur patte, ils ont créé un univers profond, à l’image de l’œuvre du poète, révélé également par un important travail de lumière et de vidéo. On s’attend à du grand spectacle et de la danse émotion car la compagnie de danse contemporaine Les Ballets Jazz de Montréal emprunte à la rigueur et à l’esthétique du classique, portée par des danseurs de très haut niveau.
Ballets Jazz de Montréal / Dance me – Du 5 au 13 novembre à la Maison de la danse
–> Bord de scène (rencontre avec l’équipe) mercredi 6 novembre, à l’issue du spectacle
…et Carmen en délire au Toboggan
On connaît depuis de nombreuses années la compagnie Chicos Mambo, dirigée par Philippe Lafeuille et essentiellement constituée de danseurs. Son credo : détourner avec humour et inventivité les codes de la danse classique, mais aussi contemporaine. On se souvient notamment du délirant Tutu, où des hommes portant des tutus sombraient dans le ridicule tout en nous démontrant la virtuosité du danseur classique, pour nous emporter dans un spectacle de très haute qualité et à se tordre de rire.
Avec CAR/MEN, Lafeuille s’attaque à une icône mille fois revisitée, avec le défi d’inventer du jamais vu. L’ode à la liberté est le principe de départ, portée par un mouvement sans code et sans étiquette que l’on imagine furieusement original connaissant l’imaginaire du chorégraphe. Dans cette création, il cherche à brouiller les pistes pour se demander qui est véritablement Carmen : un Minotaure volanté ou un torero sur pointes ? La pièce est faite d’une rencontre improbable entre un chanteur et des danseurs masculins et un éternel féminin. S’il est un spectacle chorégraphique, CAR/MEN est aussi rempli d’humour, de théâtre, de chants, d’objets insolites, de clowneries, avec un environnement numérique qui laisse présager l’apparition d’une Carmen 2.0 torero.