Après avoir participé à deux biennales (2012 et 2014), la chorégraphe sud-africaine Dada Masilo vient nous consoler de la clôture de la 18e. Avec un grand classique remis au goût du jour pour lancer la saison de la Maison de la danse.
Après Roméo et Juliette, le Lac des cygnes et Carmen, la chorégraphe sud-africaine Dada Masilo remet au goût du jour un autre grand classique : Giselle. On se souvient que, trahie par un homme qu’elle aimait, Giselle meurt et se transforme en un fantôme féminin qui a toujours voulu danser de son vivant, désir resté inassouvi tandis qu’elle ne pardonne pas. L’angle féministe est encore là dans cette version où la chorégraphe aborde le deuil, le chagrin, la colère et la vengeance.
L’approche n’est pas celle du ballet romantique car Dada Masilo a travaillé avec le compositeur sud-africain Philip Miller pour créer une nouvelle partition musicale, subtilement influencée par la musique originale d’Adolphe Adam sans oublier la harpe classique, le violoncelle et le violon occidental, la percussion africaine et la voix. Tous les ingrédients sont réunis pour assister à une danse revisitée façon Dada, au cœur d’un vocabulaire qui n’appartient qu’à elle !