Deo gracias

En contrepartie, je ressens une responsabilité à l'égard du compositeur, comme s'il était dans la salle. Je déteste le mot ‘'carrière''. Je veux faire de la musique par passion, pas me vendre. C'est la valeur artistique qui doit décider et si ça marche, c'est que j'avais quelque chose à dire." Cedric Tiberghien est presque un ange. Beau, talentueux, ce pianiste de 30 ans fait montre d'une belle maîtrise technique et d'un jeu imaginatif et poétique. Il interpréte lors de ce récital, dans le cadre de la saison Piano à Lyon, un programme allant de Falla, Albeniz à Ravel et Debussy.

Cedric Tiberghien, récital de piano. Le 16 (20h30) à la salle Molière, quai de Bondy, Lyon 5. 04 78 47 87

CRITIQUE :

Glenn Gould susurrait pendant qu¹il jouait. Cédric Tiberghien ferme les yeux longtemps puis les ouvre délicatement et jette un regard furtif sur la partition, comme s'il jouissait de l'effleurement de ses doigts sur le clavier. Il est d'une beauté diaphane telles celles on croise dans les oeuvres de Botticelli. Il raconte des histoires sur les compositeurs et les oeuvres qu'il va interpréter et s'ajoute au plaisir de la musique, celui de la connaissance. L'art est un orgasme prolongé.

Guillaume Tanhia

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