Le musée d’Art moderne de Saint-Étienne consacre deux artistes contemporains qui ont choisi le dessin pour s’exprimer : Christian Lhopital et Barthélémy Toguo.
Depuis sa sortie des beaux-arts de Lyon, en 1976, Christian Lhopital a fait du dessin son médium de prédilection. Ses silhouettes graciles et éthérées, réalisées à la poudre de graphite, aux pastels ou au crayon à papier, renvoient au monde de l’enfance, à son apparente douceur et à ses objets (peluches, papillons). Monstrueux et cauchemardesque se révèle pourtant l’univers qu’elles peuplent sur les cimaises du MAM.
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Barthélémy Toguo, le deuxième artiste exposé jusqu’au 26 mai au musée de Saint-Étienne, a lui aussi choisi le dessin comme moyen d’expression. Ses aquarelles mêlent l’organique et le végétal, dans des compositions où la figure humaine demeure centrale mais fragmentée ou inachevée. L’artiste franco-camerounais présente également ses fameuses installations abordant la question de l’exil, de l’immigration et de l’errance.
Il vous reste quelques semaines pour découvrir ce duo, auquel succédera pour l’été un artiste majeur de la scène contemporaine, à savoir Tony Cragg.
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Christian Lhopital, Splendeur et désolation/Barthélémy Toguo, Talking to the Moon. Jusqu’au 26 mai (tous les jours du mercredi au lundi), au musée d’Art moderne de Saint-Étienne. Le musée est fermé le 1er mai mais exceptionnellement ouvert mardi 30 avril.
