Avec Robert Carlyle (The full monty), Rose Byrne, Jeremy Renner. Science fiction. Britannique. 1h31
Résumé : 28 semaines après qu’un virus ait ravagé le pays, l’armée décide de repeupler le centre de Londres avec des civils. Mais alors que l’on pense que le virus a été éradiqué, il frappe de nouveau...
En 2003, Danny Boyle réalisait 28 jours plus tard. Satisfait du franc succès que le film remporte au Etats-Unis, il décide 4 ans après de nous offrir la suite avec comme seule contrainte que le réalisateur ne soit pas anglais : «Un réalisateur anglais aurait sans doute fait quelque chose de très similaire à mon film». C’est un espagnol, Juan Carlos Fresnadillo, qui reprend le flambeau et signe le second épisode intitulé 28 semaines plus tard. Soit un très bon réalisateur pour un très bon film. Le problème est que la vision dont veut se détacher Danny Boyle était peut-être l’origine du succès de 28 jours plus tard. Aussi, même si le film se tient, il a perdu le trait minimaliste que Boyle avait su insuffler et ressemble plus à une très conventionnelle superproduction hollywoodienne où l’on n’hésite pas à faire cramer tout un quartier de Londres au Napalm pour faire de bonnes grosses images. Dommage.