Jusqu'au 26 juillet, Beatrix von Conta expose de nouveau à la galerie Le Réverbère (Lyon 1er). Ses photos expriment la dureté des rapports entre l'homme et la nature.
La photographe Beatrix von Conta a cherché à comprendre pourquoi elle trouvait beaux les paysages de barrages hydrauliques. Pour résoudre cette énigme, elle a décidé de prendre en photo les modifications de la nature par les hommes. Résultat, cette exposition de 62 clichés où l’eau est omniprésente.
Grand écart, entre pluie et lumière
Dans une première série intitulée “Le grand écart”, la photographe nous propose un détour par la Gaspésie. Elle pose un regard sur le paysage québécois, où il pleut beaucoup. Loin d’entacher ses photos, la pluie offre une nouvelle dimension à ses clichés : elle joue avec la pluie et la lumière, comme lorsque la tempête s’approche de la côte. Ses photos ne sont pas une carte postale du Québec, mais l’expression du combat entre la main humaine et la nature.
Immensité barrée
Dans la deuxième partie de l’exposition, la photographe symbolise encore mieux l’affrontement entre les deux forces humaine et naturelle.
Là encore, Beatrix von Conta nous montre comment l’homme change le milieu pour mieux le maîtriser. Elle veut plutôt, au milieu de la nature, faire surgir l’immensité des paysages. C’est ce qu’elle photographie dans la Drôme, au barrage de Châteauneuf-sur-Isère. Le projet “L’eau barrée” continue en Corse du Sud, où elle met la touche à ses dernières photographies.
Exposition Beatrix von Conta – Jusqu’au 26 juillet, à la galerie Le Réverbère, du mercredi au samedi de 14h à 19h et sur rendez-vous en dehors de ces horaires. Entrée libre et gratuite.